Bases d'Addictologie

30/08/2024

Du Servage au Sevrage : Prévention des Risques & Symbolique.


Potion ou Poison, tout est histoire de Juste Mesure.


L'Eveil est le Début du Chemin Initiatique pour sortir de cette boucle, c'est le Début de la Guérison pour devenir un.e Être Autonome & Attachant.e.
L'Eveil est le Début du Chemin Initiatique pour sortir de cette boucle, c'est le Début de la Guérison pour devenir un.e Être Autonome & Attachant.e.

RAPPEL IMPORTANT : 

le Contrôle des autres / la Violence 

est une Addiction INCONSCIENTE & BANALE.

92% des violences sont invisibilisées / minimisées / banalisées car la société est basée dessus. Cela s'appelle La Culture des VIOLences de la Fabrique du Consentement - la manipulation de masse traumatique. Et TOUT LE MONDE a subi de l'adultisme : la violence envers les enfants qu'on appelle Violence Éducative Ordinaire - VEO. Aux violences faites aux enfants, toutes les autres discriminations se rajoutent : sexisme, racisme, queerphobie, validisme, etc. C'est ce qu'on appelle intersectionnalités.

Et donc c'est comme ca qu'on peut dire que la zone de confort est une addiction : car on ne veut pas bouger de ses croyances car un Chao connu est toujours préféré par la psyché qu'un Paradis inconnu. L'inconnue étant la plus grande peur de l'humain, c'est la xénophobie : la peur de ce qui est different, de ce qu'on ne connait pas encore, la misogynie.

Pour toutes les addictions physiques, il faut demander de l'aide médicale. (alcool par exemple)


Bases pour mieux se Comprendre :

• Contenu = Féminité : Pouvoir Créateur, Intérieur

• Contentant = Masculinité = Structure - Extérieur

• Blessure Narcissique = Fissure du Contenant qui ne peut ni Accueillir ni Faire Jaillir-Créer) Dignement la ReSSOURCE - Intérieure & Extérieure

• Biais de L'Ego = Fissures

• Eau qui Fuit = Amour qui Fuit = Carence Affective

• Plus il y a à Réparer, Plus il y a de Biais de défense, Plus il y a de Déni.

Plus on a de la carence affective, plus on est vide,  et plus on a un craving pour combler ce manque : les drogues

Schémas de la Métaphore Alchimique du Carencé

ou comment devenir votre plus Belle Fontaine de Jouvance !

pas lea meilleur.e car il n'y a aucune compétition pour être soi-même : mais une magnifique oeuvre d'art qui brille de son ipséité : sa Singularité. Sortez du rang, de la conformité, pour revenir à l'Essentialité.

Artemis d'Ephese (Agdistis) - Fontaine à Tivoli
Artemis d'Ephese (Agdistis) - Fontaine à Tivoli

Mécanisme interne de la violence

Quand on ressent de la Pression vis à vis de quelqu'un, c'est le complexe d'infériorité (L'Ego) qui parle. On se sent nul, et on se met alors en défense, en mode attaque et fuite pour descendre l'autre.

C'est parce que la personne A ressent de la pression du complexe d'infériorité qu'elle veut dégrader la personne B pour se rééquilibrer, se sentir moins nulle par rapport à l'écart de conscience entre les 2, car elle est en Compétition et non en Coopération. C'est ainsi qu'est créé la violence : on se sent nul alors on tire l'autre vers le bas, pour nous éviter d'évoluer pour une satisfaction facile, pour que l'autre soit plus proche de nous dans notre trauma, plutôt que de monter vers l'autre dans la santé et ne pas se remettre en question. Donc elle essaie de se rééquilibrer en utilisant l'autre comme objet en la méprisant à sa guise pour sied son égo blessé dans son trauma.

Il y a un seul chemin de conscience, tout simplement parce que c'est une échelle de conscience vers la Pleine Conscience. Donc on va forcement être plus ou moins Conscient.

  • Toutes les personnes que vous rencontrerez seront soit +, soit -, soit autant consciente que vous, c'est comme ca et c'est ca qui nous fait grandir quand on est sain.

  • Lorsqu'il y a quelqu'un autour pour répondre à nos questions, c'est évidemment énormément plus simple que pour toutes ces victimes, toutes ces personnes discriminées qui n'ont autour d'elles que de la violence, et qui subissent, et qui ont la tête lavée pour dire que c'est elles le problème.

C'est parce que les victimes ont vécu des trucs affreux qu'elles sont beaucoup plus conscientes pour tenter de s'en sortir car elles l'ont vécu, elles savent ce qu'il s'est passé, et donc les autres se trouvent nuls de ne pas avoir subi autant et d'être aussi Inconscient à côté alors qu'iels ont eu beaucoup de privilèges pour pouvoir se remettre en question.

Les agresseur.ses n'ont qu'à demander aux victimes pour avoir les réponses, leur chemin est bien plus simple que celui des Survivantes traumatisées qui ont eu à les Subir.

Et pourtant, malgré cette facilité d'accès, la Lâcheté face à leur Peur de leur Culpabilité et de leur Honte par rapport à l'image social qu'iels ont construit les poussent à la Fermeture, à l'Ingratitude, et à la Perversion, pour se mettre à la place de la victime ; Non pas comme on dit par empathie pour ressentir ce qu'elle vit, mais bien par perversion pour lui donne la sienne et l'enfoncer encore plus, pour ne pas se voir comme iels sont : des agresseur.ses.

C'est pour ça qu'on Dépend de l'autre car c'est en méprisant l'autre qu'on se faire reluire l'égo. Et à côté on se dit Indépendant.


Donc l'agresseur a nié la vie en l'autre une premiere fois pour blesser la personne. Et quand la victime lui dit, le mécanisme fait qu'il va nier la victime une seconde fois pour ne pas se voir.

Quand on est Aligné, on n'a pas de complexe d'infériorité, et donc on n'a pas de pression. Aussi simple et Logique que ça.

Pour une personne, elle peut donc être agresseuse avec une personne qui est plus consciente qu'elle. Et victime avec des personnes moins consciente qu'elle. C'est ainsi que l'attaque et la fuite sont la seule réponse de l'Inconscience.

Pour arrêter de boucler il faut sortir de ce schéma (qu'on appelle triangle de karpman).

Ne pas chercher pas de réassurance dans la conformité d'un monde malade juste parce que c'est plus simple à vivre dans SA réalité égocentrée.

Ne jamais oublier que pour l'Ego, pour le complexe d'infériorité, le plus dur c'est d'avoir Tort, de Reconnaitre ses Méfaits.

Et donc le chemin du ParDon, de la Conscience, c'est Reconnaître ses torts pour lever son Déni. C'est que lorsqu'il comprend que Reconnaitre ne l'enfonce pas, mais le Sauve, qu'il peut Evoluer : Se Transcender. C'est aller au-delà de sa plus grande peur.

Plus on attend pour se soigner :

  • plus les agressions augmentent,

  • plus la dette augmentes,

  • donc plus la culpabilité et la honte augmentent,

  • donc vu que plus de plus en plus grave, la peur & le déni augmentent,

  • et c'est de pire en pire pour se soigner : ça se cristallise.

Notamment au niveau cérébral car l'empathie se forme grâce aux neurones miroirs (domaine des neurosciences). Et il faut en avoir créer pour en avoir. Sauf que si on est dans le déni, c'est déjà qu'on n'en n'a pas créé assez pour ne plus être égocentrique. Et quand le cerveau vieilli, la flexibilité cérébrale se cristallise : après la Croissance, c'est la Dégénérescence. C'est pour ca qu'il est plus compliqué de faire conscientiser les personnes agées.

Le plus tôt le mieux, et on est déjà en retard vu l'état dans lequel nous sommes.

Et enfin, lorsqu'on est Aligné, on peut se comparer Sainement pour savoir ce qu'on va pouvoir Apprendre de l'Autre pour grandir ensemble. C'est comme ca que ca marche pour des être des êtres sociaux.


La Santé, c'est ne plus être dans ce schéma de Dépendance,

mais être Maitre dans 2 aptitudes clés :

Être Autonome, pour Se Suffire (Amour de Soi) 

 & Être Attachant.e, pour se Rencontrer (Amour de l'Autre)


Schémas plus poussés


Tout peut être Potion ou Poison

ce qui compte ce n'est pas tant l'objet de désir, c'est l'Equilibre entre Besoin et dosage. Toujours le chemin du Juste Milieu, s'écouter, Ecouter son Besoin, et faire en fonction. Et donc voir si son besoin est pathologique, accumulatif, ou ponctuel et sain.

Pas Addictif & qui Soigne : les Psychédéliques.

Toujours utiliser avec PRECAUTION car sinon ca peut empirer la paranoïa et tout le blablabla psychotique. Il faut un environnement SECURE pour ne pas tomber dans la PEUR. Il faut de la TENDRESSE pour nous rattacher au COEUR.


Quelques Définitions


Accoutumance / Addiction

Ces deux termes s'appliquent à la même notion, à savoir l'adaptation à un stimulus extérieur, mais le premier décrit un processus physiologique plutôt bénéfique, le second un comportement pathologique clairement délétère.

L'accoutumance permet de s'adapter à un environnement parfois hostile ; c'est donc un processus de défense. La dépendance, que, par préférence pour les anglicismes, nous appelons plus volontiers actuellement l'addiction, est, en quelque sorte, une déviation pathologique de ce mécanisme adaptatif. 


Accoutumance, Tolérance et Adaptation

L'accoutumance que l'on désigne parfois sous le nom de tolérance, est un processus qui permet à l'organisme de s'adapter à un stimulus extérieur. Elle a comme conséquence positive une plus grande capacité à supporter les effets du stimulus, et comme conséquence négative la nécessité éventuelle d'augmenter le stimulus (par exemple les doses d'un médicament) pour obtenir le même effet que celui initialement observé.

Prenons un exemple simple, l'accoutumance au bruit : lorsqu'une personne vivant à la campagne vient vivre en ville, elle aura besoin d'un temps plus ou moins long pour s'adapter aux bruits de la ville ; mais, à l'inverse, un citadin qui vient passer quelques jours à la campagne devra s'adapter à un environnement certes moins bruyant, mais très différent, comme le chant matinal du coq. C'est bien connu, les citadins dorment en général mal à la campagne ! La personne va alors se rééquilibrer progressivement à ce "manque" de pollution sonore , ce qui va être mieux pour elle. 

En médecine, le terme d'accoutumance est employé essentiellement pour désigner la nécessité d'augmenter les doses d'un médicament pour qu'il continue à produire les mêmes effets. Au bout d'un moment, le médicament finit par devenir totalement inefficace, comme les somnifères ou les laxatifs chez les gens qui n'imaginent pas pouvoir s'en passer pour dormir ou aller à la selle. Même chose pour les antalgiques, dont il faut augmenter régulièrement les doses pour obtenir une analgésie satisfaisante.

Rappelons une anecdote célèbre dans l'Antiquité : le roi d'Asie mineure Mithridate VI Eupator redoutait de mourir empoisonné (c'était fréquent à l'époque !). Il avait eu l'idée d'habituer son organisme au poison grâce à l'ingestion quotidienne de faibles doses, ce qui, dans son esprit, devait le rendre tolérant à des doses mortelles de poison (à condition bien sûr que l'empoisonneur éventuel utilise la même substance toxique !). La légende veut que, lorsqu'il fut battu par Pompée, il ait échoué à se suicider par empoisonnement !

Cette méthode d'accoutumance progressive, dont dérive la désensibilisation aux allergènes utilisée en allergologie, s'appelle, en toute logique, la mithridatisation.



Addiction et toxicomanie

Addiction est l'anglicisme utilisé de plus en plus souvent à la place de dépendance, pour désigner un trouble fréquent du comportement qui repose sur une envie irrépressible de faire une chose dont nous savons pertinemment qu'elle est nocive pour nous. Autrefois, on parlait d'assuétude, mais ce mot, un peu plus faible dans sa signification, est suranné.

L'addiction est toujours plus forte que la motivation de renoncer à ce qui est addictif, même quand cette motivation est puissante, ce qui explique qu'il soit si difficile de sortir de ce processus mortifère.

Rappelons le célèbre aphorisme d'Oscar Wilde : « Je peux résister à tout, sauf à la tentation », qui résume assez bien ce qu'est la dépendance.

Tout peut être addictif comme comportement, et lorsqu'on parle de substance, on parle de toxicomanie (mais apparemment c'est un terme que l'on n'utilise pas pour l'intoxication chronique au tabac et à l'alcool).

Addictif, addictogène, addict, accro

Addiction donne naissance à plusieurs adjectifs, comme addictif, relatif à l'addiction (une conduite addictive), addictogène, qui provoque l'addiction (un jeu vidéo addictogène, comme Candy Crush).

Quant à la personne qui souffre d'addiction, on ne lui a pas vraiment trouvé de dénomination valable en bon français : on dit volontiers, dans le langage relâché de tous les jours, accro ou addict, adjectif ou substantif anglais dérivés du latin addictus, qui désigne un esclave, ce qui correspond bien à l'état de la personne addict. Mais le mot correct en français reste à trouver, si tant est que quelqu'un le cherche ; dépendant serait le meilleur choix, si ce mot n'était ambivalent car il désigne également l'état d'une personne, handicapée ou tout simplement âgée, qui dépend des autres pour les gestes de la vie quotidienne. Dans cette acception, la dépendance désigne la perte de l'autonomie d'un sujet.

Etre dépendant à un stimulus quelconque est un esclavage, dépendre des autres parce que l'on a perdu son autonomie, et qu'on est à la merci de son entourage, est une servitude.

Sevrage et Addictologie

Avec le développement des addictions, le besoin s'est fait sentir d'une discipline médicale qui se consacrerait exclusivement à la prise en charge des sujets atteints, et pas simplement des toxicomanes : c'est l'addictologie, avec ses sous-disciplines comme la tabacologie.

Le sevrage ne concerne pas que l'arrêt de l'allaitement maternel pour les nourrissons. Ce mot désigne aussi, et à la fois, l'arrêt d'une addiction, de manière brutale ou progressive, et les symptômes que l'on peut observer chez la personne, notamment toxicomane, en état de manque du fait du sevrage. On évoque alors le syndrome de sevrage.

Source : www.vocabulaire-medical.fr/encyclopedie/111-accoutumance-addiction


Mythes reliés à l'Addiction

Condamnations & Supplices : la boucle traumatique


1. Le tonneau des Danaïdes - les 50 Danaïdes condamnées à remplir un tonneau percé car elles ont tué leur époux avant qu'ils ne les tuent elles.

2. Ou encore Le Mythe de Sisyphe repris dans un essai d'Albert Camus, publié en 1942. Il fait partie du « cycle de l'absurde », avec Caligula (pièce de théâtre, 1944), L'Étranger (roman, 1942) et Le Malentendu (pièce de théâtre, 1944).

Dans cet essai, Camus introduit sa philosophie de l'absurde : la recherche en vain de sens de l'homme, d'unité et de clarté, dans un monde inintelligible, dépourvu, selon lui, de Dieu et par conséquent, de vérités et valeurs éternelles. Le personnage de Sisyphe incarne cette répétition mécanique de la vie, Camus en fait également un personnage tragique en raison de sa conscience. Mais cette prise de conscience de l'absurde nécessite-t-elle le suicide ?  Non, elle nécessite la Révolte, répond l'écrivain.

3. Promethée Après le soulèvement de Zeus contre son père Chronos, et la guerre qui s'ensuivit, Zeus assoit sa puissance et réduit à néant tous ses opposants. Prométhée, le « prévoyant » (qui connaît l'avenir), avait d'abord conseillé aux Titans d'utiliser la ruse, car il savait que seule celle-ci amènerait la victoire. Voyant que ces derniers, croyant que la brutalité l'emporte sur la ruse, ne l'écoutaient pas, il avait décidé de s'allier à Zeus.

Lorsque Zeus décide d'abolir la race humaine afin d'en fonder une nouvelle, seul Prométhée s'y oppose et donne aux hommes le feu (symbole de la connaissance) jalousement gardé par les dieux. C'est donc le seul qui intervient pour éviter un génocide. Il leur apprend également la notion de temps, les mathématiques (le nombre), l'écriture, l'agriculture (par la soumission de l'animal), le dressage des chevaux, la navigation maritime, la médecine, l'art divinatoire et l'art métallurgique. Sur ordre de Zeus, et à contrecœur, il est alors enchaîné par Héphaïstos (fils de Zeus, dieu du feu et des métaux) à un rocher aux confins de la Terre. Océan apparaît alors, qui lui promet d'intercéder en sa faveur auprès de Zeus, suivi d'Io qui raconte les malheurs qui lui sont arrivés avant que Prométhée ne lui dévoile son destin.

Les douleurs au foie en lien avec la survie ou le fait de se nourrir. La crise de foie survient lors d'humiliation et lorsqu'on a le sentiment de ne pas être compris. La cirrhose exprimera tant de la rancœur qu'une probable culpabilité de vivre. L'hépatite parle d'injustice ou de colère face à une situation que l'on n'accepte pas. Pour ce qui est des cancers du foie des émotions en lien avec le matériel, la peur du manque ou encore, dans le cas d'un cancer secondaire, le fait de ne plus avoir envie de se battre : la Résignation. Quand il n'y a plus de force vitale.

Prométhée révèle ensuite que sa punition ne durera pas éternellement mais qu'il sera délivré par un descendant d'Io (Héraclès/Hercule) et que Zeus ne restera pas au pouvoir éternellement mais sera renversé. Prométhée ne peut en dire plus car il doit garder le secret connu de lui seul, sous peine que Zeus puisse se soustraire à son destin.

Hermès intervient alors, au nom de Zeus, pour demander à Prométhée de livrer son secret, sans quoi il sera torturé. Prométhée ne cède pas car il sait que Zeus ne peut le faire mourir. Il est condamné à être torturé par un aigle qui lui dévorera éternellement le foie, celui-ci se régénérant sans cesse.

Symbolique du Foie : Parce que son travail est d'une part de s'approprier les choses pour les adapter et d'autre part de neutraliser et d'éliminer ce qui est toxique, le foie est en lien avec notre capacité d'adaptation, d'appropriation. Mais aussi la possession, le désir, les manques, l'image de soi et la confiance en soi. D'une façon générale, des problèmes au foie sont souvent la résultante d'inquiétudes ou de soucis en relation avec ce qui est énoncé plus haut qui provoque de la colère ou de la révolte. On peut dire que le foie transforme la nourriture en MOI. De nombreuse maladie ou symptômes peuvent affecter le foie. En voici brièvement les principales :

Les douleurs au foie en lien avec la survie ou le fait de se nourrir. La crise de foie survient lors d'humiliation et lorsqu'on a le sentiment de ne pas être compris. La cirrhose exprimera tant de la rancœur qu'une probable culpabilité de vivre. L'hépatite parle d'injustice ou de colère face à une situation que l'on n'accepte pas.Pour ce qui est des cancers du foie des émotions en lien avec le matériel, la peur du manque ou encore, dans le cas d'un cancer secondaire, le fait de ne plus avoir envie de se battre.

Symbolique de l' Aigle : l'élevation spirituelle. Ainsi il se fait manger sa souffrance du désir de justice et de protection par ce qui est normalement signe l'élévation, mais soumis et perverti à Zeus. On peut penser ici à l'égo spirituel.


La Réduction des Risques


Intro récupéré / inspiré d'un texte de Keep Smiling.

Habituellement, on désigne sous le terme de Réduction des Risques (RdR) l'ensemble des mesures et politiques de Santé Publique visant à limiter les dommages sanitaires (overdoses, contaminations, infections…) et sociaux liés à la consommation de drogues. La RdR concerne toutes les drogues, légales et illégales, ainsi que tous les usages qu'ils soient expérimentaux, récréatifs, ponctuels, abusifs ou inscrits dans une dépendance. Une action de RdR en teuf a pour objectif de rendre accessible les infos et outils qui permettent de limiter les risques liés aux pratiques festives.

Informer objectivement

La RdR n'a pas pour objectif d'encourager ou de condamner la consommation de drogues. Son but est de donner aux personnes consommatrices de substances psychoactives les moyens de protéger leur capital santé.

Une information claire et objective sur les risques liés à la consommation de drogues n'incite pas à consommer des produits. De même que la mise à disposition des outils pour consommer des drogues à moindres risques ne favorise pas la consommation de drogues. Ces principes sont reconnus par la Loi.


Cadre Légal

Informer sur les produits et donner du matériel pour réduire les risques liés à leur consommation entrent dans le cadre de la politique de santé publique dite de Réduction des Risques (Loi du 16/01/2016 du code de santé publique et son référentiel du 14/04/2005).

Cadre Environnemental

La production des drogues de synthèse type amphétamines est très mauvaise car elle se fait au détriments des locaux et de l'environnement, que ce soit pour la cocaine qui exploitent les gens mais aussi detruit l'environnement à cause des produits chimiques qu'ils mettent dedans, et fait beaucoup de guerres de cartels. Mais c'est aussi le cas pour les extasies et la MDMA qui détruit énormement l'environnement vu que les chimistes jettent tous leurs produits chimiques dans la nature et polluent les sols.


Les constats

  • une société sans drogues n'existe pas

  • le risque zéro n'existe pas

  • la notion de risque est relative

  • la prohibition des drogues maximalise les risques

  • une information objective n'est pas incitatrice


Les valeurs

  • reconnaître l'usager de drogues comme une personne à part entière

  • ne pas juger la consommation de drogues

  • reconnaître des finalités propres à la réduction des risques

  • affirmer le droit de l'usager de drogues à la participation sociale


Principes d'intervention

  • ne pas banaliser l'usage de drogues

  • donner aux usagers de drogues les moyens de réduire les risques

  • encourager les prises de responsabilité des usagers de drogues

  • aller à la rencontre de l'usager de drogues dans son milieu de vie

  • faire participer les usagers de drogues

  • faire évoluer les représentations sociales sur les usagers de drogues

  • sensibiliser les professionnels de différents horizons aux interventions

  • développer une réflexion et une évaluation constantes

Charte de la Réduction des Risques Modus Vivendi (Belgique)

Une véritable réduction des risques implique de placer les usagers au centre des actions. C'est le sens qu'il faut donner aux objectifs d'autodétermination, de revendication de l'usage, et d'identité d'usager

Le terme « réduction des risques » fait son apparition en France dans le champ des toxicomanies au début des années quatre-vingt-dix. C'est une traduction approximative de l'expression anglaise « harm reduction », dont le sens littéral est plutôt « réduction des effets nuisibles sur la santé », ou encore « réduction des dommages » (sous-entendu « causés par l'usage des drogues »).

C'est donc une démarche qui consiste à soutenir les personnes et trouver avec elles des solutions adaptées à leurs pratiques et dans le respect de celles-ci afin de réduire les risques de contamination et/ou de transmission du VIH et des hépatites.

La réduction des risques concerne tous les usages, qu'ils soient expérimentaux, récréatifs, ponctuels, abusifs ou inscrits dans une dépendance. La réduction des risques peut également s'adresser aux personnes qui s'apprêtent à consommer une drogue pour la première fois.

Cette approche s'inscrit dans une démarche de promotion de la santé physique, mentale et sociale. La réduction des risques se distingue de la prévention de l'usage et des traitements, dont elle se veut complémentaire.

La réduction des risques se propose de promouvoir la santé, le bien être, la dignité et la citoyenneté des usagers de drogues. Cette approche socio-sanitaire de l'usage de drogues est parfois en tension avec d'autres enjeux, notamment sécuritaires et répressifs.

La RdR peut se résumer ainsi

Il vaut mieux ne pas consommer de drogues mais

  • si on consomme, mieux vaut ne pas utiliser la voie injectable

  • si on injecte, mieux vaut utiliser du matériel stérile et ne pas le partager

  • si on doit tout de même utiliser son matériel, il faut le nettoyer à l'eau de javel et à l'eau claire……..

    C'est partir de l'usager-e et de ses pratiques dans le but de minimiser les risques sanitaires de ses consommations, en fonction de sa volonté de les réduire, en ayant le maximum d'informations en main pour objectiver la situation.


Accepter la consommation de drogues

La RdR ne s'oppose pas à la prévention, elle s'adresse à ceux qui ont dépassé l'interdit de la consommation pour que leur usage de drogues soit le moins nocif possible, pour eux et leur entourage. La prévention, le soin et la RdR contribuent ensemble à améliorer la santé de la population en général et des consommateurs de drogues en particulier.

Réduire les risques, c'est admettre que les consommateurs de drogues sont des personnes responsables, capables d'exercer leur libre arbitre pour faire des choix pour leur santé.

La RdR, c'est accepter que ce qui est bon pour soi ne l'est pas forcément pour l'autre, et vice-versa. Chaque parcours est unique : ce qui nous pousse à consommer telle substance plutôt que telle autre ou à recourir à telle pratique plutôt qu'une autre est motivé par des raisons complexes qui varient d'une personne à l'autre. Si certaines consommation peuvent entraîner des conséquences sanitaires plus lourdes, toutes donnent droit au respect du droit à la santé. L'injecteur d'héro n'est pas suicidaire, le gobeur de taz n'est pas un faible d'esprit, l'amateur de LSD n'est pas fou, le fumeur de joint n'est pas schizo…


Ne pas juger les gens

Parfois le pire des risques, c'est le regard de l'autre, c'est se sentir rejeté par son entourage, condamné par la société parce que ses choix de vie sont considérés comme déviants.

Réduire les risques, c'est suspendre son jugement sur l'autre quelle que soient sa consommation, ses pratiques, son milieu culturel, son identité de genre, ses orientations sexuelles, son apparence, ses origines, sa religion ou ses croyances…

C'est aussi travailler sur nos propres préjugés, nos représentations sur ce qui est « bien » ou « mal »… Et c'est parfois l'objectif de la RdR le plus difficile à atteindre !

Faire ses choix en Conscience

Toute prise de produit peut se révéler dangereuse, et personne n'est à l'abris d'un accident. On peut choisir de ne pas s'informer et de prendre des produits en croisant les doigts très fort. On peut choisir de ne plus consommer du tout. On peut choisir d'aller au bout de ses limites et de se détruire consciemment en toute connaissance de cause. On peut aussi choisir de limiter la casse en s'informant sur ce qu'on prend ou en adoptant des pratiques plus saines, en ne mélangeant pas les produits, y compris l'alcool par exemple.

C'est à chacun de décider librement de ce qu'il souhaite pour lui-même, pour le présent et le futur. De plus on peut faire un choix aujourd'hui, et changer d'avis plus tard, même si malheureusement certaines conséquences peuvent s'avérer irréversibles. Le seul but d'une action de RdR est de donner les moyens d'accéder aux informations et au matériel pour pouvoir décider en toute connaissance de cause. Mais le choix, c'est à chacun de le faire : c'est se Responsabiliser !


Comment faire pour prévenir et réduire ces risques avec les stands de RdR ?

  • Informer sur les pratiques, les risques et les moyens de les réduire en mettant à disposition du public des flyers adaptés sur un stand par exemple.
  • Faciliter l'accès aux moyens permettant de réduire ces risques : eau gratuite, bouffes à bas prix, bouchons d'oreilles, préservatifs, éthylotests, pailles propres, kit d'injection…
  • Aménager un chill-out, un espace de repos, un lieu pour prendre l'air au calme, s'apaiser,
  • Prévoir des gens qui pourront gérer en cas de bagarre, ou si quelqu'un a besoin de soins, de secours ou d'un soutien suite à une prise de produit.

Qu'est ce que tu trouves sur un stand de RdR ?

  • FLYERS : l'information est incontournable

Il existe 2 types de flys :

  • sur les Produits
  • sur les Pratiques à Risques

Si tu les lis, tu auras déjà une très bonne base de connaissance.

Utiliser une paille propre à usage unique et ne pas la partager évite la transmission de maladies et d'infections dont les hépatites. Le sérum physiologique se trouve très facilement en pharmacie ou en grande surface au rayon bébé !

« Roule ta propre paille : propre parce que c'est la tienne, et propre parce qu'elle est à usage unique ! »
« Rince ton propre pif : propre parce que c'est le tien, et propre parce que tu le rinces avant ET après avec du sérum physiologique ! »

  • Des CENDRIERS DE POCHE
  • Des ÉTHYLOTESTS : Pour Réduire les Risques liés à la Route

A mettre en fin de soirée, quand les gens rentrent, surtout près des sorties (vestiaire, parking, etc).

Le mode d'emploi est écrit dessus, bien le lire AVANT.

  • Des PRÉSERVATIFS MASCULINS & FÉMININS / GELS LUBRIFIANTS : Pour Réduire les Risques liés à la Sexualité

La capote Féminine est méconnue (elle n'a que 30 ans contre 2000 ans pour la capote masculine !) alors n'hésite pas à en faire la promotion.

  • Des BOUCHONS D'OREILLES : Pour Réduire les Risques liés à l'Audition

En tant qu'organisateur, c'est toi qui gères le son. Les risques auditifs sont souvent sous-estimés et méconnus, en partie parce qu'ils surviennent plus tardivement. Cependant ils sont irréversibles. Si tu veux garder ton pu-blic, ne le rends pas sourd! A partir de 90 décibels l'écoute n'est plus sans danger. Il est conseillé de faire une pause au calme de 15 minutes toutes les heures. Les DJ et techniciens du son, sont particulièrement exposés.

  • Chacun est différent, pour savoir où tu en es, fais tester ton audition régulièrement chez un médecin ORL.
  • Tu peux te faire fabriquer des bouchons d'oreilles sur mesure pour conserver le même plaisir d'écoute.

  • Des PERSONNES QUI PEUVENT T'AIDER

    Les personnes des stands de RdR sont là pour profiter, renseigner, informer, échanger, et semer des graines de conscience : ne jamais hésiter à aller vers elleux, ces personnes sont là pour ca, et se font un plaisir d'être là, vraiment ! :)


Toiles d'araignées ayant reçu des substances psychoactives. Les toiles produites sous l'influence de très faibles doses de LSD montrent une augmentation de la régularité de leur toile, tandis que les autres produits montrent que ces substances affectent leurs capacités à construire leur toile. Expérience de 1995 par la NASA. -Wikipedia
Toiles d'araignées ayant reçu des substances psychoactives. Les toiles produites sous l'influence de très faibles doses de LSD montrent une augmentation de la régularité de leur toile, tandis que les autres produits montrent que ces substances affectent leurs capacités à construire leur toile. Expérience de 1995 par la NASA. -Wikipedia

De très bons sites et de très bonnes ressources existent déjà. Ainsi, ici, je ferais juste un rassemblement d'informations pour utiliser ce qui est déjà mis à disposition. =)

Ressources :

  • pour connaitre la liste de toutes les molécules considérées comme stupéfiant c'est ici : 

technoplus.org/politique-des-drogues/guerre-aux-drogues/8748-liste-des-substances-classees-comme-stupefiants/

  • Aujourd'hui au niveau des tests salivaires, les plus communs détectent donc le cannabis, les amphétamines (speed, coke, mdma...) et aussi la kétamine.

La Guerre et la "Santé" sont les 2 marchés les plus rentables, BIgPharma est donc un des lobby les plus puissants et donc les médicaments sont pas forcement bons. Le dépistage des violences et la meilleure chose à faire pour savoir ce dont souffre la personne et ca tente d'être la norme. Car aujourd'hui quand des enfants révèlent des violences au médecin, celui ci ne fait rien dans 60% des cas quand meme (source CIIVISE), et beaucoup donnent des anxiolytiques aux femmes victimes de violences car elles sont en dépression à cause de leur partenaire.
La Guerre et la "Santé" sont les 2 marchés les plus rentables, BIgPharma est donc un des lobby les plus puissants et donc les médicaments sont pas forcement bons. Le dépistage des violences et la meilleure chose à faire pour savoir ce dont souffre la personne et ca tente d'être la norme. Car aujourd'hui quand des enfants révèlent des violences au médecin, celui ci ne fait rien dans 60% des cas quand meme (source CIIVISE), et beaucoup donnent des anxiolytiques aux femmes victimes de violences car elles sont en dépression à cause de leur partenaire.

https://addictions-france.org : pour se renseigner et se former

https://technoplus.org : pour se renseigner, se former, militer