Savoir c'est Pouvoir

13/01/2025
Représentation de Eris, la Pomme d'Or et Némesis dessus. C'est une libre adaptation. Eris & Nemesis sont deux soeurs de la déesse primordiale Nyx, la nuit, qui se reproduit par parthénogénèse (elle-même). dm for credit
Représentation de Eris, la Pomme d'Or et Némesis dessus. C'est une libre adaptation. Eris & Nemesis sont deux soeurs de la déesse primordiale Nyx, la nuit, qui se reproduit par parthénogénèse (elle-même). dm for credit

 Découvre ce que cela signifie par la Mythologie : la Symbolique de la Psychologie. 

Eris & Eros - Hybris & Nemesis.

De la Genèse de la Bible à la création de la Discorde : de la Prophétie AutoRéalisatrice Destrucrice, ou au le Cycle de la Vie, Guéri : la Sagesse, le Sacré, le Divin. Ainsi l'Harmonie.

Une petite fable d'introduction...


de Eris & sa Pomme d'Or à Eros & l'Androgynie :

 La Quête de La Connaissance

&

de Hybris & sa Folie, à Nemesis & sa Justice Divine :

La Quête de La Justice


Savoir c'est Pouvoir.

pour changer dans le Présent ce qui appartient au Passé & Semer un Demain toujours meilleur qu'Hier !

Savoir c'est Pouvoir - Scientia Potentia, est est une locution latine dont la première trace écrite de cette expression est dans l'édition latine du Léviathan de Thomas Hobbes.

2 types de personnes aggravant la société : 1. celleux qui savent mais ne parlent pas & 2. celleux qui ne savent pas et qui parlent.
2 types de personnes aggravant la société : 1. celleux qui savent mais ne parlent pas & 2. celleux qui ne savent pas et qui parlent.

Sommaire

I - Eros & Eris : la Quête de la Connaissance 

 a. Eros & l'Androgynie : la Génèse de la Vie

  • La Naissance d'Eros par le Chao
  • Gaia & Ouranos : l'Union Primordiale
  • L'Androgyne : le Mythe Platonicien
  • Agdistis & l'Education Sentimentale
  • Eros & Psyché : l'Âme qui monte au Ciel


 b. Eris ou Discordia : la Projection de l'Hybris

  • Intro & définition de la Projection
  • Le Mythe de la Pomme d'Or et la Naissance de Discordia
  • l'Hymen
  • Pomme d'Or & Fruit Défendu
  • le Discordialisme : la Critique de la Société


II. La Catharsis

III. L' Apocalypse : entre Révélation & Armageddon

  • L'Eveil
  • Armageddon : Destin & Prophétie autoréalisatrice


IV. Hybris & Nemesis : La Quête de la Justice

  • Hybris - le Déni
  • Némesis - la Justice Divine
  • Narcisse & Nemesis
  • de Némésis à Niké : de la Justice à la Victoire


V. La Diabolisation de la Feminité & de la Connaissance

  • de la Discorde aux Sorcières
  • Les Sorcieres : Gardiennes de la Sagesse Ancestrale
  • Conscience & Déni : Paradis & Enfers
  • Les Livres Spirituels - Saints, comme Guide Symbolique


Conclusion & Schéma de la Conscience à la Vérité pour la Justice avec Thémis


Les mythologies sont des récits symboliques pour expliquer la psychologie pour atteindre la maturation psycho-émotionnelle, pour sortir du syndrome de Peter Pan (= le trouble narcissique : ces personnes qui ont arrêté de grandir et restent immatures par aliénations : peur & privilèges). Mais ces récits ont été pervertis par des non initiés, non éveillés, qui ont transformé la réalité du monde en illusion et qui n'ont rien compris à comment éviter de boucler dans les schémas du passé.


Le Livre de Thot

Le Livre de Thot, dans la mythologie égyptienne, est un ouvrage sacré contenant la sagesse divine et les secrets de l'univers. Il est dit que seuls les initiés, ayant purifiés leur esprit et ouvert leur conscience, peuvent le comprendre. Pour les non-initiés, tenter de le lire conduit à la confusion ou à la destruction : la névrose ou la psychose. 

Ce mythe souligne l'importance de la préparation intérieure et de l'initiation pour accéder à la véritable connaissance, mettant en garde contre les dangers de la présomption et de l'ignorance. D'où l'importance des cours de théologie avec des gens qui savent lire pour transmettre, on appelle ces personnes des Guides, des Initiés, des Gurus (littéralement "qui aide à mettre la lumière sur les parts d'ombres").

 L'Initiation consiste à Apprendre à Comprendre la Vie : à Grandir, Maturer. 

Pour Savoir ce qu'on Lit pour Comprendre, pour Savoir ce qu'on Dit pour Agir.


I. Eros & Éris

La Quête de la Connaissance


Dans le vaste panorama des mythologies et des religions, certains thèmes éternels émergent, tissant un fil invisible entre les cultures et les époques. Parmi eux, l'exploration de l'amour, du désir, de la discorde et de la quête de la connaissance se distingue par sa profondeur et sa récurrence. 

Sommaire

Cet article propose une plongée détaillée dans les mythes d'Eros et d'Éris, en établissant des parallèles avec le récit biblique d'Ève et les implications socioculturelles qui en découlent, notamment la diabolisation de la femme et de ses connaissances. Enfin, nous aborderons les concepts psychanalytiques du complexe d'Œdipe et de castration, le symbolisme de l'Apocalypse et l'importance de la conscience dans la compréhension de ces récits ancestraux.


a. Eros & l'Androgynie : La Genèse de la Vie


a.1. La Création d'Eros par le Chaos

Dans la mythologie grecque, Eros est souvent perçu comme le dieu de l'amour et du désir. Mais ses origines sont plus profondes et complexes. Selon Hesiodos dans la Théogonie, Eros est l'une des divinités primordiales nées du Chaos, aux côtés de Gaïa (la Terre) et de Tartare (les Enfers). Eros, incarnant l'Amour Primordial, est le moteur initial de la création, représentant l'attraction qui unit les éléments dispersés du cosmos. Il est l'Energie de Vie, l'Energie Divine.

C'est le seul qui n'engendre pas, mais il permet à Ouranos et Gaïa de le faire. Il est beau, immortel, « dompte l'intelligence et la sagesse ». Jean-Pierre Vernant le présente comme le principe qui « rend manifeste la dualité, la multiplicité incluse dans l'unité ». Éros (Amour) et Himéros (Désir) accompagnent Aphrodite depuis sa naissance.

Cependant, Jean-Pierre Vernant affirme qu'il existe deux Éros :

  • Le premier, l'Éros primordial, est présent depuis la nuit des temps et représente l'union non sexuée. 

  • Himéros, l'Éros sexué naît quant à lui de la castration d'Ouranos par Cronos. 

Cronos a en effet lancé le sexe de son père à la mer et de là naît Aphrodite, Himéros et l'Éros sexué à l'origine de l'union entre les mâles et les femelles.

Dans la théogonie des Rhapsodies, Éros est à l'origine de la Création. Il nait de l'œuf cosmique issu de l'union de l'Éther et du Chaos. À la fois mâle et femelle, il a de nombreuses têtes d'animaux. Il engendre Nyx (la Nuit) et le monstre Échidna. Il est nommé Phanès, mais aussi Protogonos, Èrikèpaios et Métis. Dans l'orphisme, Phanès est assimilé à Dionysos-Zagreus et Zeus, representation de la grosse puissance folle patriarcale, le dévore et devient ainsi le dieu souverain.

Eros est aussi décrit comme pouvant être Cupidon chez les Romains. Personne ne résiste à son charme ni ses flèches, à l'exception d'Artémis, et d'Athéna. Dès l'Antiquité grecque la figure commune de Cupidon apparaît dans l'art européen sous les traits du dieu de l'Amour, jeune homme ou enfant ailé et armé d'un arc à flèches tel L'Éros à l'arc. Il est aussi présent sous forme de statuettes, représenté sur des vases, des bijoux, bas-reliefs ou sceaux. Des fleches d'or pour rempli d'amour, des fleche de plomb, pour alourdir le coeur qui ne pourra jamais aimé (et ca nous renvoie au mythe de la pesée du coeur & au Karma)


a.2. Gaïa et Ouranos : L'Union Primordiale

Gaïa, la Terre-Mère, émerge du Chaos et engendre Ouranos, le Ciel étoilé. Leur union est à l'origine des Titans, des Cyclopes et des Hécatonchires. Cependant, Ouranos, craignant le pouvoir de ses propres enfants, les emprisonne dans le ventre de Gaïa. Indignée, Gaïa incite son fils Cronos à renverser son père, marquant ainsi le premier acte de rébellion filial dans la mythologie grecque.

Ce récit met en lumière le cycle éternel du pouvoir, de la peur et de la rébellion, thèmes centraux dans l'histoire de l'humanité et dans la compréhension des dynamiques familiales et sociétales.

Une très bonne vidéo est Les grands mythes : les dieux & héros grecs 1 - Zeus.


a.3 L' Androgyne - le Mythe platonicien

Le premier mythe platonicien de l'androgyne est relaté par le personnage d'Aristophane, dans le Banquet au cours duquel plusieurs personnages décrivent leur conception de l'amour. Pour Aristophane, au commencement, il y avait trois sortes d'êtres humains, et non deux comme aujourd'hui : la femelle, issue de la terre, le mâle, issu du soleil, et l'androgyne, un être « composé des deux premiers et qui les renfermait tous deux », issu de la lune. Les androgynes étaient des êtres ronds possédant deux visages (des deux côtés d'une même tête), quatre bras, quatre jambes, deux appareils génitaux, etc., et se reproduisant sans sexualité.

Ayant provoqué la colère des dieux en tentant de les égaler, ils furent punis par Zeus qui les sépara chacun en deux moitiés. L'humanité est alors divisée en deux espèces, hommes et femmes. Chaque nouvel être recherche alors sa moitié antérieure pour reformer l'être originel, dans un élan qu'Aristophane nomme erôs : « chaque moitié cherchait à rencontrer celle qui lui appartenait »8. Une fois les deux moitiés réunies, celles-ci ne cherchent plus qu'à s'unir et se confondre à nouveau, et, n'y parvenant pas, finissent par mourir de faim et d'inaction. Pour éviter l'extinction de la race humaine, Zeus déplace les organes génitaux sur le devant, afin de leur permettre de s'unir provisoirement, formant les êtres humains actuels. Ce mythe explique ainsi le phénomène amoureux et sa recherche, dont l'origine se trouve dans un puissant désir de complétion de soi.

Eros & Agdistis sont des êtres Androgynes. Mais Agdistis a été émasculé par les Dieux, en la personne de Dyonisos (qui aura donné le nom "Déni") qui l'aura drogué et pris au piège pour que lorsque Agdistis se reveil, iel s'émascule.

Platon, dans Le Banquet, évoque le mythe de l'androgyne, un être originel complet, à la fois mâle et femelle. Ces êtres, puissants et autosuffisants, menaçaient l'autorité des dieux. Pour les affaiblir, Zeus les scinda en deux, donnant naissance aux humains tels que nous les connaissons, condamnés à chercher leur moitié perdue pour retrouver leur intégrité.

Ce thème de la séparation et de la quête de complétude se retrouve dans les récits de Cybèle, la déesse phrygienne mère des dieux, et d'Agdistis, une divinité androgynéenne née de l'union involontaire de Zeus avec la Terre. Agdistis, à la fois homme et femme, semait le chaos parmi les dieux. Pour le neutraliser, Dionysos le castra, transformant Agdistis en la déesse Cybèle. De son sang naquit l'amandier dont le fruit, ingéré par Nana, donna naissance à Attis, figure clé dans les mystères et les rites de renaissance.

Ces récits explorent les thèmes de l'unité originelle, de la dualité sexuelle et de la transformation, illustrant les tensions entre le sacré et le profane, le divin et l'humain.


La Transexualité aujourd'hui est l'Androgynie d'hier.

Agdistis & l'Education Sentimentale

Ici vous avez tout le mythe complet d'Agdistis Agdistis ou l'éducation sentimentale : article de Michel MeslinBulletin de l'Association Guillaume Budé mais je te donne la fin.

"Agdistis-Mère, mutilé, perd son androgynie primordiale et, avec elle, l'état propre à l'essence divine. Elle se différencie sexuellement et se subjectivise par rapport à l'objet de son désir qui n'est autre que son propre fils. Ainsi la castration apparaît ici comme ce par quoi le sujet accède au désir de l'autre, même s'il doit ensuite admettre l'impossibilité d'y répondre totalement. Tout être doit trouver son identité par rapport à un autre être sexuellement différent : telle est la première leçon que nous fournit ce mythe.

Mais on remarquera que le mythe fait intervenir deux autorités castratrices, les dieux et la Mère- Agdistis. Dans le premier cas il s'agit, nous l'avons vu, d'une régulation imposée par les dieux-pères restaurateurs de l'ordre dans lequel doivent vivre tous les êtres. Tandis que dans le second cas c'est la genitrice castratrice qui exige de son fils-amant le sacrifice de son sexe, alors qu'elle est frustrée de son désir. On a depuis près de quarante ans clairement souligné combien cette exigence d'une divinité maternelle se retrouvait dans un grand nombre d'expériences religieuses. Mais il faut remarquer que ce désir de l'autre est toujours vécu comme la nostalgie d'un état paradisiaque. C'est-à-dire qu'il est vécu non seulement comme le désir de ce que l'on n'a pas, mais en même temps comme le regret de quelque chose que l'on aurait possédé jadis et qui demeure cependant objet d'un désir toujours inassouvi. Ainsi s'explique la conduite purement fétichiste de la Magna Mater à la fin du mythe, après la mort d'Attis qu'elle avait elle-même provoquée. De ce cadavre d'un fils qu'elle aimait comme l'amant qu'elle n'avait jamais connu mais toujours désiré, seuls les cheveux continuent de vivre et le petit doigt de bouger. Faut-il penser que ceci suffise à combler en partie une blessure narcissique ?

Tout mythe est langage d'homme, et pour son propre usage. Celui d'Agdistis explique que si l'androgynie est d'abord l'abolition de la différence sexuelle, elle ne doit caractériser que l'état divin. Anormale pour l'être humain, elle n'est pas bonne pour lui, mais monstrueuse, et source de pulsions furieuses. Certes la bisexualité, que la pensée antique a perçu souvent comme une a-sexualité, a pu paraître l'état d'une vie paradisiaque à venir, d'un bios angelikos que seuls connaîtraient les bienheureux. Mais de cela, le mythe ne souffle mot. En médiatisant des éléments d'ordre et de désordre dans les rapports affectifs, il souligne l'absolue nécessité d'une éducation "castratrice", qui seule peut normaliser les rapports Mère-Fils, en provoquant un investissement normal qui tienne compte de la spécificité des sexes. Mais en même temps, ce mythe révèle la catastrophe que provoque la conduite d'une mère trop aimante et tout entière à son fils attachée. Dans le contexte particulier d'une religion fondée sur la puissance génératrice de la Mère, ce mythe exprime, peut-être avec une certaine maladresse grossière jugeront certains, mais exprime tout de même clairement une sagesse, libératrice de fantasmes, puisqu'il invite chacun à se définir dans son être propre comme dans ses relations avec autrui."

La dessus je tiens à ajouter que le couple Zeus & Héra et toute la cosmogonie sur laquelle nous sommes construit est le mythe fondateur de la blessure narcissiques. Avec Zeus qui tue son père car son père Chronos les dévore (concept de prédation par la peur d'être détrôner... bref c'est le principe essentiel de la société patriarcale où triomphant, il met ses 2 frères sur tous les territoires (les cieux, l'eau, l'enfer, avec Zeus, Poseidon et Hadès) et sa femme complètement misogyne pour tuer ses victimes violées. Donc notre société est fondée sur son image à lui de blanc à barbe blanche : l'image de Dieu. Plus de détails ici : Arte - Les grands mythes, par François Buesnel (très bonne série documentaire!) Et avec ca on peut voir d'ailleurs l'écho entre Gaia & Ouranos, et Agdistis & Attis, car dans les 2, c'est une Mère-Amante, un amour maternelle incestueux qui s'équilibre lors de la castration de l'enfant-époux."

Et d'ailleurs tout ce principe de castration a son principe dans la psychologie : le complexe de castration, et l'objet de désir, base du trouble narcissique.


Denis est un nom issu du grec Διονύσιος Dionysos via le latin Dionysius. Ce prénom vient du dieu de la vigne, du vin et du délire extatique dans la mythologie grecque, nommé Bacchus chez les Romains.

Le Déni représente l'opposé de la Conscience : c'est le Rejet de la Réalité par la Peur de ce qui Est.


a.4. Eros & Psyché - le mythe de l'Âme qui monte au Ciel

Psyché (en grec ancien : Ψυχή / Psykhḗ, souvent traduit par « âme ») est un personnage qui n'apparaît que dans les Métamorphoses (IV, 28, 1 – VI, 24, 4), roman écrit par le philosophe Apulée (±125-±180) entre 160 et 180.

C'est l'histoire d'une femme magnifique aussi belle qu'Aphrodite qui va se faire déifier, après avoir reçu l'Amour d'Eros : l'Âme monte au Ciel grâce à l'Amour, c'est l'histoire de la Transcendance du couple sacré.

Je vous laisse les vidéos pour conter l'histoire :

Psyché ranimée par le baiser de l'Amour d'Antonio Canova. Splendide.
Psyché ranimée par le baiser de l'Amour d'Antonio Canova. Splendide.



La Fille d'Eros & Psyché est Volupté, synonyme de plaisir des sens. Dans la mythologie romaine, Volupté (Voluptas, en latin) était la personnification de la volupté et de la sensualité. Elle est à rapprocher de la déesse grecque Hédoné (Ηδονή).

Volupté était représentée comme une jeune personne au teint pâle assise sur un trône et tenant la Vertu sous ses pieds. 

Elle est trop souvent confondue avec Volupia (la Déesse de la sexualité - « se réfère au plaisir en tant que résultat d'un désir satisfait, d'une volonté réalisée », même s'il prend parfois le sens faible d'« agréable ».), alors que Volupté est la Déesse de l'Amour Sentimental.

Surement un peu comme son père Eros & Hemiros, Volupté & Volupia...


b. Eris / Discordia : La Projection de l'Hybris

b.1. Intro 

Selon Hésiode, elle est fille de Nyx (la Nuit) et donne naissance seule (la parthénogenèse) comme sa mère, à de nombreux enfants, tous méchants et malfaisants : Ponos (la Peine), Léthé (l'Oubli), Limos (la Faim), Phonoi et Makhai (les Meurtres et les Combats), Dysnomie et Até (l'Anomie et le Désastre), Algea (les Douleurs), Hysminai (les Mêlées), Androktasiai (les Tueries), Neikea (les Querelles), Amphillogiai (les Disputes), Pseudologoi (les Mensonges) et Horkos (le Serment) qui veille sans cesse sur les serments qu'il sanctionne, comme il punit sans pitié le parjure volontaire. Dans l'Iliade, elle est la sœur d'Arès, dieu de la Guerre ; elle l'accompagne dans ses combats et tient en main l'emblème de la guerre. 

Son nom a donné naissance au terme « éristique » : l'art de la controverse.

Le personnage d'Éris a également été repris comme thème central du discordianisme, religion moderne humoristique apparue dans les années 1950 aux États-Unis.


On peut aussi souligner que le principe du contrôle des naissances patriarcal fait que les hommes ont peur des femmes qui peuvent se reproduire seule, comme les androgynes, et c'est pour ca que l'avortement, qui est juste la femme qui a le contrôle de son propre corps, est si fortementinterdit dans l'histoire pour reproduire la lignée du père, sans consentement de la mère.


Une projection, qu'est-ce que c'est ?

Le terme « projection » est « utilisé dans un sens très général en neurophysiologie et en psychologie pour désigner l'opération par laquelle un fait neurologique ou psychologique est déplacé et localisé à l'extérieur, soit en passant du centre à la périphérie, soit du sujet à l'objet ».

En psychologie et en psychanalyse, la projection correspond à l'opération mentale par laquelle une personne attribue à quelqu'un d'autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d'une situation émotionnelle vécue comme intolérable par elle : La personne n'a pas conscience d'appliquer ce mécanisme, justement car elle n'accepte pas les sentiments, ou sensations, qu'elle « projette » à l'extérieur, sur l'autre ou sur un objet.

Notre perception de nous-mêmes ne peut qu'être fausse, déformée par nos émotions, nos souvenirs d'enfance, et/ou le regard des autres.

Il s'agit donc de mouvements pulsionnels intolérables, ou en tout cas, perçus comme tels.

psychologue.net/articles/projections-psychologiques


C'est un mecanisme de defense égotique (aussi appelé psychotique), c'est un mécanisme ultra fréquent du Déni, pour ne pas Se Voir et faire porter notre honte et notre culpabilité à la personne qu'on agresse. C'est le principe du triangle dramatique de Karpman (la personne qui projette va se prendre pour la victime ou lea sauveur.se pour ne surtout pas se voir comme agresseur alors que c'est ce qu'iel est). Ce mécanisme peut aussi être appelé DARVO :

DARVO est un acronyme pour « nier, attaquer et inverser la victime et l'agresseur » (en anglais : Deny, Attack, and Reverse Victim and Offender). Il s'agit d'une stratégie de manipulation courante dans le contexte de violences psychologiques. L'agresseur nie que l'abus ait jamais eu lieu, attaque la victime pour avoir tenté de tenir l'agresseur responsable et prétend qu'il est en réalité la victime dans la situation, inversant ainsi la réalité des rôles. Cela implique généralement non seulement de « jouer la victime », mais aussi de blâmer la victime. (fr.wikipedia.org/wiki/DARVO)

« Il serait assurément plus efficace que chacun consente à fournir en particulier l'effort d'une prise de conscience de tout ce qu'il projette sur autrui. » - Carl Gustav Jung, psychiatre.

Cela stopperait une bonne fois pour toutes les "Juges-Ments" des uns et des autres...


b.2. Le Mythe de la Pomme d'Or & la Naissance de Discordia

Éris, déesse de la Discorde, est célèbre pour son rôle dans le déclenchement de la guerre de Troie. Non invitée au mariage de Thétis et Pelée, elle jeta une pomme d'or gravée des mots "À la plus belle" parmi les déesses Hera, Athéna et Aphrodite. Cette action sema la discorde entre elles, conduisant au jugement de Pâris et, finalement, à la guerre.

Il semblait que Zeus préparait un banquet de mariage pour Peleus et Thetis et ne souhaitait pas inviter Eris à cause de sa réputation de fauteuse de trouble. Cela mit Eris en colère, et donc elle façonna une pomme d'or pur sur laquelle elle inscrit « Kallisti » (« pour la plus belle / pour le plus beau ») et le jour du banquet elle envoya rouler la pomme parmi les convives.De suite, trois des déesses invitées, Athena, Héra et Aphrodite réclamèrent la pomme pour elles à cause de l'inscription que celle-ci portait. Et elles commencèrent à se battre, à renverser des vivres, etc.Finalement Zeus calma les choses et déclara qu'un arbitre devait être sélectionné, ce qui était une suggestion raisonnable, et tout le monde fut d'accord. Il les envoya à un pâtre de Troie du nom de Pâris mais chacune des déesses, ces mauvaises joueuses, tenta de battre les autres en achetant son vote.Athena lui promit de grandes victoires militaires, Héra lui promit de grandes richesses, et Aphrodite lui promit la plus belle femme sur Terre. En jeune Troyen bien constitué, Pâris accepta immédiatement l'offre d'Aphrodite et elle obtint la pomme.Comme elle l'avait promis, elle manœuvra les évènements terrestres pour que Pâris puisse avoir Hélène qui vivait alors avec son mari Ménélas, roi de Sparte. Quoi qu'il en soit, tout le monde sait que la Guerre de Troie eut lieu quand Sparte réclama de récupérer sa reine.

Ce mythe illustre comment la quête de reconnaissance et la compétition peuvent engendrer des conflits dévastateurs. Éris, à travers ce geste, devient le symbole des conséquences imprévues de l'exclusion et de la jalousie qu'on nomme Hybris.

Dans la mythologie grecque, Pâris (ou Alexandre en grec encien) est un prince troyen, fils cadet du roi Priam et d'Hécube, il est le frère d'Hector, de Déiphobe, de Polyxène et de Cassandre.

Hécube, enceinte de Cassandre, prédit que le futur prince qu'elle porte causera la perte de Troie. Effrayé, Priam ordonne que l'enfant soit assassiné : Pâris est ainsi abandonné sur le mont Ida, où toutefois il se trouve recueilli par un berger du nom d'Agélaos. Devenu adulte, il se fait reconnaître comme prince troyen, fils de Priam. Alors qu'il garde ses troupeaux de moutons, il voit apparaître devant lui Aphrodite, Athéna et Héra, qui lui demandent de choisir à qui doit être remise la « pomme de discorde », destinée « à la plus belle des déesses de l'Olympe » : c'est le jugement de Pâris. Pâris opte pour Aphrodite, qui lui promet l'amour de la plus belle femme du monde. Il enlève donc Hélène, femme de Ménélas ; ce qui déclenche la guerre de Troie. Vaincu par Ménélas en combat singulier, il ne doit son salut qu'à l'intervention d'Aphrodite. Guidé par Apollon, il tue Achille d'une de ses flèches, avant de mourir de celles de Philoctète. Il a pour première épouse Œnone, qu'il abandonnera pour Hélène.


La pomme d'or est un symbole présent dans plusieurs mythologies. On parle notamment de la Pomme d'or de la Discorde, issu du jardin des Hespérides dans la mythologie grecque.

La pomme d'or peut faire référence au mythe de Cydippe, d'Atalante en plus du jugement de Pâris.

Elle peut désigner certains fruits réels comme :

  • le Coing
  • le fruit de Passiflora laurifolia
  • la grenade
  • l'amendier


La Discorde (Discordia en latin) est, dans la mythologie romaine, à l'origine des guerres, des querelles, des dissensions entre la Plèbe et les patriciens ou au sein des familles. Les poètes anciens donnent à cette déesse une chevelure hérissée de serpents et nouée avec des bandelettes sanglantes. Elle tient une vipère à la main (qui rappelle Méduse, qui est aussi une femme qui a subi l'Hybris des homme, a se faire traiter de démon, se faire rejeter et se faire tuer pour un prix... 

- Aparté sur Méduse : Fille de Phorcys et Céto, et donc petite-fille de l'union de la Terre (Gaïa) avec l'Océan (Pontos), elle appartient au groupe des divinités primordiales, tout comme ses cousines, la Chimère et l'Hydre de Lerne, qui, elles aussi, avaient des traits associés à l'image du serpent et ont été détruites par des héros. Le mythe, qui peut être lu comme un conte d'initiation, a alimenté des recherches sur la puissance du féminin, le pouvoir du regard, l'importance des talismans, l'angoisse de castration et le rapport intime au monstrueux. Il semble aussi témoigner de l'existence de sociétés matriarcales préhistoriques et présente d'intrigantes correspondances avec la constellation de Persée. La figure de Méduse est toujours présente dans la culture contemporaine et a été revendiquée comme un puissant symbole de colère et de pouvoir par le courant féministe.

Discordia, ses ailes, ses serpents, ses bandeaux de sang. Née de l'Oeuf par parthénogenèse de sa mère Nyx.
Discordia, ses ailes, ses serpents, ses bandeaux de sang. Née de l'Oeuf par parthénogenèse de sa mère Nyx.

Ainsi, Discordia se sert de l'hybris des autres pour les mener en bateau par leur Jalousie, de l'Hybris qui est l'Orgueil, le Mal inhérent aux dieux et déesses de l'olympe hormis quelques unes, pour semer la zizanie. Au lieu de regarder leur Hybris, il la pointe du doigt pour vouloir dénoncer ce qui ne va pas en la désignant comme étant la fauteuse de trouble, le bouc emissaire.

Discordia est la personnification de la perversion de l'Hybris (écho à Méduse et les serpents) : car l'Hybris ne veut pas se rééquilibrer, alors il dit que c'est de la faute de la femme, Eris. C'est tout le principe du Déni que de pervertir l'autre pour lui donner les trait que l'on a nous. Ca s'appelle la Projection et c'est là que commence le mode du miroir : de l'illusion, l'Injustice.

Car on n'oublie pas mal que l'histoire est écrite par les vainqueurs, et les vainqueurs d'une société patriarcale, ce sont les hommes. D'ailleurs, il n'y a pas de mot féminin pour dire "vainqueur" - vainqueuse est encore considéré comme une erreur de français.


"La Discorde"
Par Jean de LA FONTAINE

La Déesse Discorde ayant brouillé les Dieux,
Et fait un grand procès là-haut pour une pomme,
On la fit déloger des Cieux.

Chez l'Animal qu'on appelle Homme
On la reçut à bras ouverts,
Elle et Que-si-que-non, son frère,
Avec que Tien-et-mien son père. 

Elle nous fit l'honneur en ce bas Univers
De préférer notre Hémisphère
A celui des mortels qui nous sont opposés ;
Gens grossiers, peu civilisés,
Et qui, se mariant sans Prêtre et sans Notaire,
De la Discorde n'ont que faire.

Pour la faire trouver aux lieux où le besoin
Demandait qu'elle fût présente,
La Renommée avait le soin
De l'avertir ; et l'autre diligente
Courait vite aux débats et prévenait la Paix,
Faisait d'une étincelle un feu long à s'éteindre.


La Renommée enfin commença de se plaindre
Que l'on ne lui trouvait jamais
De demeure fixe et certaine.
Bien souvent l'on perdait à la chercher sa peine.


Il fallait donc qu'elle eût un séjour affecté,
Un séjour d'où l'on pût en toutes les familles
L'envoyer à jour arrêté.

Comme il n'était alors aucun Couvent de Filles,
On y trouva difficulté.

L'Auberge enfin de l'Hyménée*
Lui fut pour maison assignée.



*b.2 L' Hymen

Dans la mythologie romaine, le dieu Hymen ou Hyménée, fils de Bacchus (Dionysos) et de Vénus (Aphrodite), présidait au mariage. Il est aussi connu sous le nom d'Hyménaios dans la mythologie grecque. Certains poètes le font naître des muses Uranie, Clio, de Magnès fils d'Argos, ou d'Apollon et des muses Calliope ou Terpsichore.

Quelle que soit sa généalogie, ce dieu joue un grand rôle dans la vie humaine, et son culte était très répandu. Il semble bien qu'à l'origine il ait personnifié le chant d'hyménée, dont le refrain était « Ô Hymen, Ô Hyménée ! ». L'importance de ce chant sacré était telle que la cérémonie entière du mariage prit son nom. C'est ainsi qu'on l'invoquait toujours dans les cérémonies du mariage et aussi dans des fêtes solennelles.

Interessant de savoir d'où vient ce qu'on appelle hymen chez les femelles :

L'hymen est une membrane qui, chez la femme, ainsi que pour plusieurs espèces de mammifères, ferme partiellement l'ouverture du vagin et sépare la cavité de ce dernier de la vulve. Toutes les femmes ne possèdent pas forcément un hymen, et contrairement aux idées reçues, quand il est présent, il ne se déchire pas lors du premier rapport sexuel avec pénétration vaginale, mais se détend. Dans les sociétés attribuant une haute valeur à la chasteté des femmes avant le mariage, la présence d'un hymen intact est considérée comme une garantie de la virginité. Et donc c'est encore la traite des vierges, des petites filles.


b.3. Pomme de la Discorde & Fruit Défendu

Adam & Eve ou La Chute de l'Homme

Dans le récit biblique, Ève est tentée par le Serpent à manger le fruit de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. Cet acte conduit à la prise de conscience de leur nudité et à leur expulsion du Jardin d'Éden, symbolisant la perte de l'innocence & le début de la condition humaine. Adam et Ève sont des personnages bibliques de la Genèse qui figurent dans les récits de la Création et de la Chute.

Le premier couple de l'humanité, l'arbre de la connaissance, un serpent tentateur et une pomme empoisonnée. L'histoire d'Adam et Ève, d'une simplicité biblique, a eu une influence fondamentale sur notre manière de concevoir la Curiosité, l'Obéissance, la Mort & la Sexualité.

Chute de l'homme, 1526, par Lucas Cranach l'Ancien — Courtauld Institute of Art
Chute de l'homme, 1526, par Lucas Cranach l'Ancien — Courtauld Institute of Art

Le Serpent est la symbolique de la Sagesse et de la Transcendance, devient ici l'agent de la révélation qui séduit Eve. Le Jardin d'Éden, quant à lui, représente le voile de l'illusion, un état d'ignorance contrôlée : l'Emprise, l'Aliénation de vivre inconscients et dépendant d'une entité suprême patriarcale : infantilisé.

Ce parallèle souligne comment, dans les deux récits, la quête de la Connaissance par une figure Féminine est perçue comme subversive et punie par des structures patriarcales, alimentant la méfiance envers la sagesse féminine.


Eve et Eris / Discordia sont les représentation de la projection de l'Hybris de sa stupidité vengeresse sur les femmes au lieu de se remettre en question, c'est l'image de la perversion. De peur de la Connaissance, on leur attribut le Chao car la société veut rester dans le Déni misogyne.

Eve est créée avec une côte d'Adam : une part de lui. On voit bien ici le principe de la Fusion narcissique qui est la perversion de l'Unité / la Complémentarité (à retrouver plus en détails sur la présentation de la Conscience Quantique, les Lois de l'Univers & les cheatcodes des pervers : Code Source.)


b.4. Le Discordialisme : la critique de la société patriarcale

Beaucoup de religions cherchent à définir une harmonie ou un ordre concernant l'univers, mais le discordianisme cherche au contraire à faire accepter la discorde, le désordre et le chaos qui résultent de ces religions dans le monde comme étant créateurs, tout comme l'ordre et l'harmonie qui peuvent en résulter aussi sont conservateurs, ainsi l'ordre et le chaos sont parfaitement naturels et désirables. Ainsi le discordianisme est une synthèse, sur le plan dialectique, de plusieurs religions fondées sur l'ordre, même si sur le plan rhétorique les Principia Discordia s'attaquent parfois à l'ordre et tiennent le chaos comme véritable impulsion de l'univers.

Symbole du Discordialisme, Le Chao Sacré
Symbole du Discordialisme, Le Chao Sacré
Le symbole du discordianisme est le Chao, forme singulière de Chaos. Il représente la nature pataphysique de la réalité. 

(La 'Pataphysique est une parodie de science, qui apparaît dans Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien, livre écrit par Alfred Jarryen 1897-1898 ; elle est alors définie comme la « science des solutions imaginaires qui accorde symboliquement aux linéamentsN  les propriétés des objets décrits par leur virtualité ». L'ouvrage se conclut ainsi : « La Pataphysique est la science... ».)

Le Pentagone est choisi pour symboliser l'Ordre (référence implicite au Grand QG militaire américain) et à cause de la symbolique discordienne du chiffre 5 (Loi des Cinq : La règle des cinq secondes est une croyance anglo-saxonne qui postule que la nourriture qui tombe au sol ne sera pas contaminée par, notamment, des bactéries si elle est ramassée moins de cinq secondes après sa chute.)

La pomme de discorde, elle, est choisie en référence au mythe grec du même nom, retenu dans la mythologie discordienne sous le nom de Snobisme Originel (une référence au mythe du péché originel de l'Ancien Testament)


Cela fait echo à la théocratie dans laquelle nous vivons sur terre.

Une théocratie est, au sens premier, un gouvernement dans lequel une ou plusieurs divinités sont reconnues comme autorités suprêmes, ou, au sens dérivé, un régime politique fondé sur des principes religieux ou gouverné par des religieux. Le terme vient du grec θεοκρατία (theokratía), formé à partir des mots grecs « Θεός (Theós) », « Dieu », et « κράτος(krátos) », « pouvoir ».

Depuis le xixe siècle, le terme « théocratie » est le plus souvent employé pour désigner des régimes politiques fondés sur des principes religieux ou gouvernés par des religieux. Dans ce cas, certains auteurs préfèrent parler de « hiérocratie » (du grec ancien : ἱερός, hierós, « sacré »), terme proposé par Max Weber et qui désigne spécifiquement le gouvernement des religieux. Cependant, l'usage le plus répandu est de parler de théocratie dès qu'il y a confusion entre politique et religion.

Prébendisme est un système politique caractérisé par l'appropriation des ressources par les détenteurs du pouvoir, qui en redistribuent une petite partie pour éviter la contestation.


III. Catharsis, La Rédemption, La Sublimation

La catharsis, du grec ancien κάθαρσις / kátharsis, « purification, séparation du bon avec le mauvais » est un rapport à l'égard des passions, un moyen de les convertir, selon la philosophie aristotélicienne relative à la rhétorique, à l'esthétique, et à la politique (la politique est le vivre ensemble).

De nos jours, en psychanalyse, à la suite de Sigmund Freud, la catharsis est tout autant une remémoration affective qu'une libération de la parole, elle peut mener à la sublimation des pulsions. En ce sens, elle est l'une des explications données au rapport d'un public à un spectacle, en particulier au théâtre. La catharsis permet de se purger de ses passions.

On peut lire beaucoup de choses sur la catharsis. C'est juste le principe de Sublimation. Et cette sublimation était rendue possible par le théâtre, pour transformer les sentiments désagréables en plaisir.

En son sens grec antique, « l'adjectif katharos associe la propreté matérielle, celle du corps et la pureté de l'âme morale ou religieuse. La Katharsis est l'action correspondant à « nettoyer, purifier, purger ». Il a d'abord le sens religieux de « purification », et renvoie en particulier au rituel d'expulsion pratiqué à Athènes la veille des Thargélies. Il convenait de purifier la cité en expulsant des criminels, puis des boucs émissaires, selon le rituel du pharmakos. […] La Katharsis lie la purification à la séparation et à la purge, tant dans le domaine religieux, politique que médical (donc la médecine, le spirituel et le vivre-ensemble, ca parait cohérent). En tant que remède, la Katharsis implique plus précisément l'idée de médecine homéopathique : il s'agit, avec la purgation, de guérir le mal par le mal. C'est d'ailleurs pour cela que tout pharmakon est poison autant que remède : tout est Potion ou Poison, ce qui le défini, c'est sa Mesure : il faut être Juste.


Le principe sacrificiel dans l'Antiquité

Le pharmakós (en grec ancien φαρμακός, « celui qu'on immole en expiation des fautes d'un autre ») est la victime expiatoire dans un rite de purification largement utilisé dans les sociétés primitives et dans la Grèce antique. Le mot a fini par prendre en grec, à l'époque classique, la signification de malfaiteur1. Afin de combattre une calamité ou de chasser une force mauvaise et menaçante, une personne, parfois revêtue de vêtements sacrés, ou un animal était choisi et traîné hors de la cité, où il était parfois mis à mort. Cette victime sacrificielle, innocente en elle-même, était censée, comme le bouc émissaire hébreu, se charger de tous les maux de la cité2. Son expulsion devait permettre de purger la cité du mal qui la touchait, d'où l'ambiguïté du terme grec qui, au neutre (φάρμακον, phármakon), pouvait signifier aussi bien « remède », « drogue », « philtre », que « poison » ou « venin ». (wiki)


Chez Platon, elle est le Pouvoir de Séparer l'Âme de son Ignorance : c'est Curatif

Platon va transposer le concept de catharsis à une pratique philosophique, intellectuelle et spirituelle. Le terme « catharsis » étant polysémique, le philosophe le définit par un rapprochement avec la médecine et par l'usage de métaphores. Il reprend l'idée de la purge qui prépare le corps à une élévation de l'âme en le purifiant de toutes ses impuretés. Ainsi, Platon prétend que l'âme ne peut se saisir de nouvelles connaissances sans s'être débarrassée des opinions et des a priori5. Dans un passage du Sophiste, Platon utilise la métaphore médicale pour établir la catharsis comme une technique pour réfuter ou rejeter les fausses idées. Elle se rapproche alors du concept de l'accouchement par la maïeutique. Par cet exemple, il propose de faire de la catharsis un moyen de compréhension de phénomènes qui sont difficilement accessibles. Cette utilisation médicale du terme permet à Platon d'inventer ce qu'il appelle la médecine de l'âme6. Cette purgation de l'esprit permet de rejeter et d'évacuer les idées fallacieuses. N'étant pas réellement une pratique médicale, mais plutôt une purification morale, la catharsis « ne s'adresse pas seulement à des malades ou à des patients qu'il faudrait guérir, mais comme le dit explicitement Platon, […] [elle peut et doit] s'appliquer à tous les hommes ». Cette guérison de l'âme est donc directement liée à un apprentissage moral puisque les idées malsaines sont évacuées pour laisser place à d'autres plus vertueuses. 


La Catharsis est le fait d'apprendre de ses erreurs 

pour devenir meilleur.e. 

De tirer le Meilleur du Pire, c'est la Résilience.


Comme l'Hybris, Nemesis est une part très importante de toutes les tragédies Grecques. Sans Elle, le personnage tragique ne ferait jamais face à ses problemes, ne regarderais jamais ses démons interieurs.

Hybris & Nemesis sont 2 concepts presents dans les mythes Greques. Une héro.ïne, aveuglé.e par son orgueil qui sera puni avec une longue période de mauvaise oeil : c'est le Karma.

Le theatre grec est né quand les anciens athéniens repensaient leurs vieilles valeurs et ont essayer de construire une société plus sensible et humanitaire, juste.

La Catharcis est le but ultime de la tragedie. Le terme vient du grec, signifiant "purifier / netoyage" , et il est noamment connu pour son sens méthaphorique : la purification spirituel & emotionnelle qui peut s'accomplir par l'art.


III. L' Apocalypse 

entre Révélation-Eveil & Armageddon-Effondrement


3.1 L'Apocalypse ou L'Eveil

L'Apocalypse est un mot grec ancien signifiant révélation, dévoilement, qui a donné son nom au Livre de l'Apocalypse, ou Apocalypse de Jean. Il s'agit du dernier livre du Nouveau Testament. Dans les pays de culture anglophone, il s'intitule Livre de la Révélation, ou Révélation de Jésus-Christ.

Le texte, usant d'un langage symbolique, d'essence prophétique et contenant de nombreuses allusions aux prophéties de l'Ancien Testament (Daniel, Ézéchiel, etc.), se présente comme une révélation de Jésus-Christ qui dévoile à l'auteur « quel est le sens divin de son époque et comment le peuple de Dieu sera bientôt délivré ». (wiki)

Le terme "apocalypse" vient du grec apokálypsis, signifiant "révélation" ou "lever du voile". Plutôt que de représenter la fin du monde, il s'agit d'un processus de dévoilement de la vérité, permettant de transcender l'ignorance et le déni : c'est ce qu'on nomme l'Eveil.

Dans ce contexte, l'Apocalypse est une invitation à remettre en question les structures oppressives et à embrasser une conscience éclairée, libérée de l'obscurantisme et des illusions imposées.

L'apocalypse, est le moment quand les gens arrêteront d'être dans le Déni.

Et nous on a changé ce mot pour en faire quelque chose d'horrible car ils sont dominés par la peur et ils ont projeter leur peur pour la concrétiser.

par la peur qui habite l'humain. et donc on a sombré à l'effondrement car on réalise litterlement ce dont on a peur car on le projete sur l'autre.

Mais l'Apocalypse est la PLUS BELLE CHOSE QUI PUISSE ARRIVER. C'est l'Effondrement psychique qui apprend la Conscience, qui acquiert la Sagesse, ENFIN.



3.2 L'Armageddon : Destin & Prophétie autoréalisatrice

Armagueddon (de l'hébreu : הַר מְגִדֹּו / har M'giddo, transcrit Ἁρμαγεδών / Harmagedốn en grec) est le nom du lieu de la bataille entre les rois de la Terre et le Dieu Tout-Puissant dans le texte de l'Apocalypse.

Ce terme scripturaire, qui peut se traduire par « montagne de Megiddo », est mentionné une seule fois sous cette forme dans le dernier livre du Nouveau testament : l'Apocalypse, au chapitre 16, verset 16. En utilisant ce terme, l'auteur fait allusion au lieu historique du tell de Megiddo, une colline de 21 mètres, dans la vallée de Jezreel en Israël, lieu stratégique de batailles décisives de l'histoire du royaume de l'Israël antique. Dans l'imaginaire collectif, ce nom peut aussi désigner le lieu du combat final entre le Bien et le Mal à la fin du monde, lors de la parousie de Jésus-Christ.

Le destin désigne une puissance supérieure à la volonté humaine qui régirait le cours des événements1,2. L'existence du destin présuppose que l'histoire à venir d'un individu, d'une société, de l'humanité tout entière ou encore de l'univers serait déjà écrite et ne pourrait être modifiée par l'homme. Les formes que l'on a attribuées à cette puissance sont extrêmement variées : divinité transcendante ou immanente dans les conceptions finalistes du monde, raison interne à la nature ou conséquence des lois physiques dans les conceptions stoïciennes ou déterministes.

Croyance ou Biais du monde Juste : Selon cette croyance, toute noble action d'une personne doit nécessairement et justement tendre à lui être bénéfique, tandis que toute action mauvaise tend à lui nuire. Autrement dit, l'hypothèse du monde juste est la tendance à considérer des événements produits ou attendus comme les conséquences d'une force universelle restaurant l'équilibre moral. Cette croyance implique généralement l'existence d'une force métaphysique : équilibre ou justice cosmique, destin, providence, etc. Elle peut aisément être la cause de sophismes, de rationalisation comme le blâme de la victime pour son propre malheur.

Les résultats cohérents obtenus à la suite de l'application de cette théorie dans différents domaines de recherche, c'est-à-dire le lien entre une croyance forte des observateurs et leur tendance à assigner le blâme aux victimes pour la souffrance de ceux-ci, ont fait d'elle une théorie largement acceptée dans le cadre de la recherche en psychologie sociale

Le Complexe d'Œdipe

Développé par Sigmund Freud, le complexe d'Œdipe décrit une phase du développement psychosexuel où l'enfant éprouve des sentiments ambivalents envers ses parents. Pour un garçon, cela se traduit par un désir pour sa mère et une rivalité avec son père, craignant la castration comme punition pour ses désirs.

Ce concept illustre les conflits internes entre les pulsions inconscientes et les règles sociales, influençant profondément le comportement humain et les structures sociétales.

Le Complexe de Castration

Le complexe de castration est lié à la peur inconsciente de perdre son pouvoir ou sa virilité, souvent associée à la punition pour des désirs interdits. Cette peur peut conduire à des comportements de surcompensation, de contrôle excessif ou d'agression envers ceux perçus comme menaçants.

Comprendre ces complexes aide à expliquer les dynamiques de pouvoir, la misogynie et la suppression de la connaissance, en particulier lorsqu'elle est détenue par des figures féminines.


Le Rôle des Complexes d'Œdipe & du Trauma Transgénérationnel

Le complexe d'Œdipe, décrit le désir inconscient d'un enfant pour le parent du sexe opposé et la rivalité avec le parent du même sexe. Transposé au niveau sociétal, cela reflète la lutte contre l'autorité patriarcale et la peur de perdre le pouvoir.

Le trauma transgénérationnel, les blessures non résolues transmises à travers les générations, alimente la peur du changement et la résistance à la révélation. Cette peur conduit à une prophétie auto-réalisatrice où la société, en tentant d'éviter sa propre transformation, plonge davantage dans l'obscurantisme qu'elle redoute.


La Boucle traumatique ou La prophétie autoréalisatrice (de l'anglais self-fulfilling prophecy) est un concept de sciences sociales et psychologiquesutilisé pour traduire une situation dans laquelle quelqu'un qui prédit ou s'attend à un événement, souvent négatif, mais aussi parfois positif, modifie ses comportements en fonction de ses croyances, ce qui a pour conséquence de faire advenir la prophétie.

Le concept a été introduit par les sociologues nord-américains Robert King Merton et William Isaac Thomas. Il est utilisé dans de nombreux contextes comme l'origine des conflits, l'économie, la médecine, le sport, la pédagogie, la politique, etc.

La notion est connue en pédagogie sous le nom d'effet Pygmalion (lorsque l'effet est positif) ou d'effet Golem (lorsqu'il est négatif). Quand la modification des comportements induits par la prédiction tend à bloquer la réalisation des événements, on parle également de prophétie auto-destructrice (de l'anglais self-destructing ou self-defeating prophecy).

Le concept (mais pas la terminologie) est aussi vieux que la notion même de prophétie : c'est par exemple parce qu'Œdipe apprend de l'oracle de Delphes son funeste destin qu'en tentant de lui échapper, alors qu'il ignore qui sont ses véritables parents, il fuit jusqu'à l'endroit exact où celui-ci se réaliser.

Taylor Tomlinson - Une super humoriste qui fait de la prévention sur la Santé Mentale (dispo sur Netflix en sous-titres pour les non anglophones)

Prophétie autodestructrice

La situation réciproque de la prophétie autoréalisatrice est appelée en anglais « Self-defeating prophecy » ; l'expression est généralement traduite par « prophétie autodestructrice ». Cette fois, c'est le fait d'annoncer un événement qui le contrecarre.

On trouve notamment de telles situations en économie : par exemple, le fait d'annoncer qu'une ressource sera abondante et à bas prix l'an prochain (ou, à l'inverse : sera rare et chère), incite des investisseurs à augmenter leur besoin en cette ressource3,4 (ou à l'inverse : s'organiser pour s'en passer le plus possible), ce qui augmente la demande (ou à l'inverse : la baisse) et joue en sens inverse de la prédiction. L'effet est suffisant pour que les prévisionnistes professionnels en tiennent compte.

Par exemple on considère souvent que le désastre que devait causer le bogue de l'an 2000 était une prophétie autodestructrice car l'annonce d'une catastrophe a permis d'obtenir la mobilisation nécessaire pour la contrecarrer[réf. souhaitée]. On peut mettre en œuvre un tel raisonnement pour analyser l'élection présidentielle française de 1995 : le fait qu'Édouard Balladur ait été annoncé vainqueur par de nombreux journaux aurait contribué à sa défaite[réf. souhaitée]. Idem pour l'élection de 2002 : la prédiction selon laquelle Lionel Jospin atteindrait sans problème le second tour aurait démobilisé ses électeurs, et serait en partie responsable de sa défaite.


Les mythe comme celui de Paris, de la naissance de Zeus, et d'Oedipe aussi : tous rejetés pas leurs père/ leurs parents car mauvaise augure, peur, ils font n'importe quoi, qui engendre la catastrophe.

Prophétie autocréatrice

A contrario, il est possible d'induire la réalisation d'un projet ou d'un souhait en le considérant comme déjà réalisé, même si cela n'est pas encore vrai à l'instant donné. Ainsi, un employé peut matérialiser son nouveau poste en signant des messages avec le titre qu'il souhaite désormais arborer. Sa répétition entraîne son acceptation, et in fine sa réalisation. Il en est de même pour des projets innovants qui n'existent pas encore, mais qui apparaissent de plus en plus réalisables à force de les évoquer, jusqu'au moment où leur évidence entraîne leur réalisation (Martin Luther-King : "I have a dream").


IV. Hybris & Némésis

La Quête de la Justice

L'Hybris est la personnification du Déni : 

Orgueil, Mégalomanie, Injustice, le Mal, le Narcissisme.

 & Némésis est la personnification de la Justice Divine, la Sage Vengeance :

lorsqu'on a trop pris pour son propre profit, on doit rendre ce qu'on a v(i)olé à Autrui.

Mais son image s'est faite pervertir en la croyance en un monde juste par l'hybris des hommes...


4.1. L'Hybris - le Déni, la Mégalomanie, la Suffisance

L'hybris, également appelé hubris ou ubris (en grec ancien : ὕϐρις / húbris), est une notion grecque qui se traduit le plus souvent par « démesure » (mégalomanie). Elle désigne un comportement ou un sentiment violent inspiré par des passions, particulièrement l'orgueil et l'arrogance, mais aussi l'excès de pouvoir et de ce vertige qu'engendre un succès trop continu. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération, qui est d'abord connaissance de soi et de ses limites.

Dans la Grèce antique, du point de vue juridique, l'hybris désignait un acte transgressif violent considéré comme un crime. Cette notion recouvrait des violations comme les voies de fait, les agressions sexuelles et le vol de propriété publique ou sacrée. 

Du point de vue philosophique et moral, c'est la tentation de démesure ou de folie imprudente des humains, tentés de rivaliser avec les dieux ("se prendre pour dieu" en croyant que ses désirs fait sa réalité : c'est le narcissique). Ceci vaut en général, dans la mythologie grecque, de terribles punitions de leur part.

Dans la mythologie grecque, Hybris est une divinité allégorique. Eschyle lui attribue pour mère Dyssebeia (l'Impiété, la piété étant un sentiment de spiritualité et d'humanité), tandis qu'Hygin la range parmi les enfants de la Nuit et de l'Érèbe.

Dans la fable d'Ésope de La guerre et sa mariée, il est raconté comment Polémos, la personnification de la Guerre, a tiré Hybris comme sa femme dans une loterie de mariage. Il l'aime tellement qu'ils sont désormais inséparables. Par conséquent, avertit Babrius, « Que l'Hybris ne vienne jamais parmi les nations ou les villes des hommes, trouvant grâce auprès de la foule, car après elle, la Guerre sera à portée de main ».

Certains manuscrits de la Bibliothèque du pseudo-Apollodore font état de son commerce amoureux avec Zeus, qu'elle aurait rendu père du dieu Pan, mais le nom d'Hybris provient peut-être d'une mauvaise lecture de celui de la nymphe arcadienne Thymbris. Le plus souvent, c'est Coros, le dieu personnifiant la Satiété, que lui attribue pour fils Pindare. Hybris a pour compagne Anaideia, personnification de l'absence de pitié et de merci.


La religion grecque antique ignore la notion de péché tel que le conçoit le christianisme. En effet, les Grecs n'imaginaient pas qu'un dieu puisse se préoccuper de ce qu'ils pensaient dans le secret de leur âme : « […] nul enseignement, nulle doctrine susceptibles de donner à cette participation affective d'un moment, assez de cohésion, de consistance et de durée pour l'orienter vers une religion de l'âme. »

Il n'en reste pas moins que l'hybris constitue la faute fondamentale dans cette civilisation. Elle est à rapprocher de la notion de Moïra, terme grec qui signifie entre autres « destin ». Les anciens concevaient en effet le destin en termes de partition. Le destin, c'est le lot, la part de bonheur ou de malheur, de fortune ou d'infortune, de vie ou de mort, qui échoit à chacun en fonction de son rang social, de ses relations aux dieux et aux hommes. Or l'homme qui commet l'hybris est coupable de vouloir plus que la part qui lui est attribuée par la partition destinale. La démesure désigne le fait de désirer plus que ce que la Juste mesure du Destin nous a attribué.

Le châtiment de l'hybris, par les dieux, est la Némésis, qui fait se rétracter l'individu à l'intérieur des limites qu'il a franchies. Hérodote l'indique clairement dans un passage significatif :

« Regarde les animaux qui sont d'une taille exceptionnelle : le ciel les foudroie et ne les laisse pas jouir de leur supériorité ; mais les petits n'excitent point sa jalousie. Regarde les maisons les plus hautes, et les arbres aussi : sur eux descend la foudre, car le ciel rabaisse toujours ce qui dépasse la mesure. »

Si l'hybris est donc le mouvement fautif de dépassement de la limite, la némésis désigne le mouvement inverse de la rétractation vengeresse.

L'Hybris est la représentation du Narcissisme, tandis que Nemesis est la Justice Sociale.

L'Hybris est le Cancer de l'esprit qui contamine toute la Terre.
L'Hybris est le Cancer de l'esprit qui contamine toute la Terre.

4.2 Nemesis - La Justice Divine

Némésis tenant la roue de la fortune. Statue en marbre du iie siècle, Villa Getty.
Némésis tenant la roue de la fortune. Statue en marbre du iie siècle, Villa Getty.

Némésis est la déesse grecque de la Vengeance, de l'Équilibre, de la Rétribution et de la Justice Divine.

Némésis (en grec ancien : Νέμεσις / Némesis) est une déesse de la mythologie grecque mais aussi un concept : celui de la juste colère (des dieux) et du châtiment céleste. Le Bailly la qualifie plutôt de « déesse de la pudeur ». Paul Mazon, en commentaire des Travaux et des Jours d'Hésiode, l'associe à la « conscience publique, l'opinion et, par suite, à la crainte de cette opinion ». Elle est également la déesse de la vengeance. Son courroux s'abat en particulier sur les humains coupables d'hybris (démesure, mégalomanie). Elle est ainsi parfois assimilée, à la fois, à la vengeance et à l'équilibre. La Némésis est aussi interprétée comme étant un message de mort envoyé par les dieux comme punition.

Le nom némésis dérive du verbe grec νέμειν / némein), signifiant « répartir équitablement, distribuer ce qui est dû », que l'on peut rapprocher de Moïra qui signifie à la fois destin et partage. La mythologie romaine en reprend un aspect sous la forme d'Invidia, soit « l'indignation devant un avantage injuste ». Le substantif « némésis » est employé par antonomase pour désigner la colère ou la vengeance divine.

Ses attributs sont une tige de mesure, une balance, une bride, une épée, et un fléau et son animal est le serpent.

La déesse romaine Invidia est la déesse de l'envie et de la jalousie. Pour des fins littéraires, celles-ci sont personnifiées. Les Anciens romains utilisaient Invidia à la place de deux concepts grecs : Némésis, « l'indignation par rapport à un avantage injuste », et Phtonos, l'Envie, la Jalousie, la Rivalité, l'Avidité. Il est, en particulier, associé aux Passions jalouses générées par l'Amour... Bref, c'est l'Hybris en femme.

  • Elle peut punir ceux avec trop d'arrogance, comme la punition de Narcisse de tomber amoureux de lui même sans jamais avoir de réciprocité : comme il faisait subir aux femmes.
La Justice et la Vengeance divine poursuivant le Crime, de Pierre-Paul Prud'hon. Thémis à gauche et Némésis à droite pourchassent un meurtrier qui prend la fuite.
La Justice et la Vengeance divine poursuivant le Crime, de Pierre-Paul Prud'hon. Thémis à gauche et Némésis à droite pourchassent un meurtrier qui prend la fuite.

Elle est présentée comme la fille de Nyx, la Nuit seule ou plus rarement de la Nuit et de l'Érèbe (Hygin et Cicéron), mais d'innombrables sources (Pausanias, Nonnos de Panopolis et Tzétzès) la présentent comme née d'Océan sans que le nom de sa mère (Téthys ?) soit mentionné par un seul de ces auteurs. Dans les textes orphiques, elle est généralement présentée sous le nom d'Adrastée et est donnée pour la fille née sans père de la Nécessité. Des traditions isolées la nomment néanmoins fille de Zeus (Homerica Cypria, Fragment) sans mentionner le nom de sa mère, d'autres la prétendent née de Dikê, la Justice personnifiée. Hésiode l'associe étroitement à la déesse Aidôs qui symbolise à la fois la Pudeur et le Respect et prétend que lorsque la race de fer (le Déni) aura remplacé celle des héros (les Conscients), Aidôs et Némésis abandonneront définitivement l'humanité à son (triste) sort pour remonter dans l'Olympe. 

La Justice Sociale, sociétale, Divine, pour tout l'Hybris des humains, c'est ce qu'on appelle Armaggeddon, Effondrement. L'inverse, la victoire de l'Hybris sur le monde s'appelle Nouvel Ordre Mondial.

Elle représente la justice distributive et le rythme du destin. Par exemple, elle châtie ceux qui vivent un excès de bonheur chez les mortels, ou l'orgueil excessif chez les rois. Une tradition isolée prétend qu'elle engendra les Telchines de son union avec le Tartare (Bacchylide, fragment 52).

Elle représente « un des rares exemples de personnification de concept abstrait qui fasse l'objet d'un culte ancien ».

Chez Homère, Némésis n'est utilisé que comme personnification d'une chose abstraite. Dans la Théogonie, Hésiode évoque « Némésis, fléau des hommes mortels ». Némésis apparaît sous une forme encore plus concrète dans un fragment des Chants cypriens.

Némésis est l'exécutrice de la justice, la justice de Zeus, retransmise par Hermès selon l'organisation olympienne du monde, mais il est clair qu'elle lui a préexisté car ses images l'associent à plusieurs déesses qui sont des manifestations de l'ancienne Grande Déesse : Cybèle-Rhéa, Déméter et Artémis.

Némésis, en tant que principe opposé à la bonne fortune, a pu être associée à Tyché. Le mot Némésis, à l'origine, signifiait « qui dispense la fortune, ni bonne ni mauvaise, simplement dans la proportion due à chacun selon ses mérites » ; elle est la représentation du Karmapuis, le ressentiment provoqué par n'importe quelle perturbation de cette proportion. O. Gruppe (1906) et d'autres préfèrent relier le nom au « juste ressentiment ». Paul Mazon, dans sa traduction des Travaux et les Jours (Belles Lettres, éd. de 1977) propose le terme de Vergogne.

Dans les tragédies grecques, Némésis apparaît principalement comme vengeresse des crimes et celle qui punit l'hybris, elle est alors apparentée à Até et aux Érinyes. Elle s'est parfois appelée Adrastée, ce qui veut dire probablement « de qui on ne peut échapper » ; son épithète Érinys : L'Implacable, est particulièrement appliquée à Déméter et à Cybèle. C'est ainsi qu'au 48e et dernier chant des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis, elle châtie l'orgueilleuse nymphe chasseresse Aura (Brise) à la prière d'Artémis, offensée par cette dernière. Toutefois, par souci de justice, elle punit Aura moins durement que la déesse ne l'aurait souhaité (elle prétendait voir l'imprudente jeune femme changée en statue de pierre).


4.3 Narcisse & Némesis

Tu peux regarder la video ou lire le texte.

Écho et Narcisse est un mythe des Métamorphoses d'Ovide, une épopée mythologique romaine de l'époque augustéenne. L'introduction du mythe de la nymphe des montagnes Écho dans l'histoire de Narcisse, le beau jeune homme qui rejeta Écho et tomba amoureux de son propre reflet, semble avoir été une invention d'Ovide. La version d'Ovide a influencé la présentation du mythe dans l'art et la littérature occidentale ultérieur (voir par exexmple l'opéra Écho et Narcisse de Gluck).

Le mythe d'Echo figure dans le livre III des Métamorphoses. C'est l'histoire d'une « nymphe bavarde » que Vénus admire pour sa voix et son chant magnifiques. Lorsqu'Echo aide à couvrir les infidélités de Jupiter en distrayant Junon par ses bavardages, cette dernière maudit Echo en lui ôtant la capacité d'initier une phrase par sa propre voix, ne lui laissant que la possibilité de répéter les phrases commencées par autrui. «Tu auras toujours le dernier mot, mais jamais tu ne parleras la première »1.

Quelque temps après, Écho aperçoit un jeune homme, Narcisse, qui chassait le cerf avec ses compagnons. Elle tombe immédiatement amoureuse de lui et se met à le suivre. Plus elle regarde le jeune homme, plus elle le désire. Même si elle souhaite de tout son cœur l'interpeller, la malédiction de Junon l'en empêche.

Pendant la chasse, Narcisse s'est séparé de ses compagnons et a crié : « Y a-t-il quelqu'un là-bas ? » et il a entendu la nymphe répéter ses mots. Surpris, Narcisse répondit à la voix : « Viens ici », pour se faire dire la même chose. Lorsque Narcisse vit que personne n'était sorti de la clairière, il en conclut que le propriétaire de la voix devait le fuir et cria à nouveau. Finalement, il a crié : « De cette façon, nous devons nous rejoindre. » Considérant cela comme une réciprocité de son amour, Écho approuva avec extase : « Nous devons nous rejoindre ! ».

Dans sa joie, Écho se précipita vers Narcisse, prête à jeter ses bras autour de son bien-aimé. Narcisse, cependant, fut consterné et, la méprisant, s'exclama: « Bas les pattes ! Que je meure avant que vous ne profitiez de mon corps ». Tout ce qu'Écho pouvait murmurer en réponse était : « profite de mon corps » et après cela, elle s'est enfuie, méprisée, humiliée et honteuse.

Malgré la dureté de son rejet, l'amour d'Écho pour Narcisse n'a fait que grandir5. Les autres nymphes d'Écho ont prié Némésis de punir Narcisse avec un amour qui n'était pas non plus réciproque. Némésis l'a fait tomber amoureux de son propre reflet dans une mare d'eau où il a dépéri et est mort, incapable de détourner son regard de la belle jeunesse qu'il ne reconnaissait pas comme lui-même. Narcisse, regardant une dernière fois dans la piscine, dit: « Oh, merveilleux garçon, je t'ai aimé en vain, adieu », Écho répéta également: « Adieu ».

Finalement, Écho commença également à dépérir. Même si elle était immortelle, son corps s'est évanoui et ses os se sont transformés en pierre jusqu'à ce qu'il ne reste plus d'Écho que le son de sa voix.


Sa Justice Divine a été pervertie par l'Hybris de Zeus pour la transformer en la croyance en un monde juste pour légitimer ses actes. Ici on voit le principe de la maladie de la société patriarcale qui pervertie tout, jusqu'au fond, même à l'intérieur des femmes, comme le cancer.

On pourrait voir comme si Eris se jouait de l'Hybris pour le rendre visible, et que Nemesis le chassait.

4.5 De Némésis à Niké : de la Justice à la Victoire

Nike : divinité de la victoire et du triomphe.

Aucune étymologie n'est clairement associée au nom Νίκη / Níkē, qui semble avoir une origine pré-grecque. Des rapprochements sémantiquement hasardeux, ont été faits avec le grec ancien νεῖκος / neĩkos (« discorde », « querelle », « combat ») et le lituanien ap-nìkti (« attaquer »).

Par une evolution somme toute logique, personnifiant aussi, des forces abstraites : elle absorbe -

  • Tyché, à qui elle emprunte la roue ;

  •  Thémis, dont elle porte la balance ;

  • Elpis, dont elle tendit le  rameau.. ; 

  • Enfin, plus tardivement, elle s'est confondue avec la déesse de la Victoire : Niké. A Ephèse les deux entités sont unies dans un même culte.


    Source : https://www.persee.fr/doc/bch_0007-4217_1924_num_48_1_2994 :

"La représentation la plus fréquente de Némésis est la représentation ailée ; tantôt des ailes se déploient largement de chaque côté des épaules, tantôt elles descendent; presque verticalement. le long du corps. Personne ne peut contester que c'est Némésis car les autres attributs ne laissent aucun doute à cet égard. Les mêmes gestes & emblèmes que dans la représentation plus classique de la Némésis. Où l'on est moins d'accord, c'est sur le sens donner à ce nouvel emblème de la déesse. Représente-t-il « le caractère démoniaque de son être, plus près des hommes que les autres dieux » ?

Si les ailes -symbolisaient une des idées essentielles de la Némésis, les statues les plus anciennes de cette déesse en devraient être pourvues. Et en fait, on ne trouve point de Némésis ancienne : qui ne se montre les yeux : abaissés , ou ne porte la coudée ; or, aucune des statues les plus primitives de la déesse — par exemple, celles des deux Némésis de Smyrne — ne porte d'ailes ; Pausanias signale à ce propos que les Némésis ailées furent des créations de basse époque. On en vient donc a penser que si cet attribut, ainsi que' la roue ou la balance, apparaît tardivement, c'est qu'il fut emprunté d'ailleurs, comme les autres. Or il n'a plu être pros qu'à une seule divinité chez qui les ailes étaient un attribut essentiel. C'est ce qu'à conclu Pausanias, lorsqu'il pensait donner là une explication par rapprochement avec l'Amour : il s'adressait mal, mais son intention était juste.

On peut dès lors se demander si ce n'est point en qualité de Niké que Némésis « foule aux pieds » l'homme nu ou la femme gisant à terre, ce que les Anciens représenteraient. Ce ne serait point la scène; trop abstraite et métaphysique, du crime poursuivi, mais celle, beaucoup plus vivante et familière, de l'adversaire terrassé. Le geste de Némésis ne serait point d'une divinité qui punit, mais d'une divinité qui triomphe..

l'invincible. On est porté d'abord à chercher l'explication d'un tel titre dans le cycle des qualificatifs nombreux qui exprimaient la toute-puissance de la déesse. Elle est celle devant qui nulle force humaine ne saurait tenir. Elle est, comme dit l'hymne : "toute lutte engagée contre elle serait vaine."

Némésis elle-même ne doit son mouvement des regards, abaissés qu'à la coutume qu'avaient les Anciens, pour détourner la jalousie divine, de cracher dans leur sein."


V. La Diabolisation de la Femme & de la Connaissance

5.1. De la Discorde aux Sorcières

L'association de la femme avec la Discorde et la Tentation a servi de fondement à la diabolisation de la féminité et de la connaissance. En qualifiant les femmes savantes et indépendantes de "sorcières" ou de personnifications de la "Discorde", les structures patriarcales ont cherché à contrôler et à supprimer l'autonomie féminine.

Cette stratégie a permis de justifier la marginalisation, la persécution et même l'élimination des femmes qui défiaient les normes sociales, consolidant ainsi le pouvoir patriarcal et perpétuant la peur de l'émancipation féminine.

Et voilà les termes comme : sorcière, hystériques, et bipolaire aujourd'hui voire drapétomanie et autre aliénation parentale, toutes des fausses maladies pour juste dire que les femmes sont folles.

La Folie, c'est Traiter de Folles celles que l'on a Peur de Comprendre.


5.2. Les Sorcières : Gardiennes de la Sagesse Ancestrale

Les femmes souvent qualifiées de sorcières étaient en réalité des guérisseuses, des sages-femmes et des gardiennes de connaissances médicinales et spirituelles. Leur lien avec la nature et leur compréhension des remèdes naturels les rendaient indispensables, mais aussi menaçantes pour une société craignant ce qu'elle ne pouvait contrôler.

Sourcières - qui donne la Source, Connectée à la Conscience Universelle - Uni Vers Elle.

La chasse aux sorcières, particulièrement intense entre le XVe et le XVIIe siècle, est un témoignage poignant de la peur de l'inconnu et de la détermination à éliminer toute forme de défi à l'autorité établie.


5.3 Conscience & Déni : Paradis & Enfer Intérieurs

Dans une perspective symbolique, l'Enfer représente l'état de déni, de confusion et de souffrance intérieure résultant de l'ignorance et de la séparation d'avec soi-même. À l'inverse, le Paradis symbolise l'Eveil, la pleine conscience et l'unité avec le Tout.

Comme l'a dit Érasme dans Éloge de la folie, "La pire des folies est de voir les choses telles qu'elles sont, et non telles qu'elles devraient être". Cette citation souligne l'importance de transcender les illusions pour atteindre la véritable sagesse.


5.4 Les Livres Spirituels -Saints, comme Guide Symbolique

Les textes sacrés, qu'il s'agisse de la Bible, du Coran ou d'autres écritures, peuvent être vus comme des guides pour le développement psycho-émotionnel et spirituel. Écrits en langage symbolique, ils utilisent des métaphores et des allégories pour transmettre des vérités profondes sur la condition humaine.

Cependant, sans initiation ni compréhension du langage de l'esprit, ces textes peuvent être mal interprétés, conduisant à des rationalisations erronées et à la perpétuation du déni et de l'obscurantisme.


Conclusion

Les mythes et les récits sacrés, de l'histoire d'Eros et d'Éris à celle d'Ève, en passant par le symbolisme de l'Apocalypse et du Livre de Thot, sont autant de miroirs reflétant les tensions et les aspirations humaines. Ils explorent les thèmes universels de la quête de la connaissance, de la dualité, du pouvoir, de la peur et de la transformation.

La diabolisation de la femme et de sa sagesse est un fil conducteur qui révèle les peurs profondes des structures patriarcales face à l'émancipation et à l'autonomie féminines. En reconnaissant ces schémas, nous pouvons commencer à lever le voile du déni, à embrasser la conscience et à favoriser une société plus équilibrée et éclairée.

La compréhension des complexes psychologiques et des symboles ancestraux nous offre des clés pour naviguer dans notre propre cheminement intérieur. En honorant la sagesse des anciens et en cultivant notre conscience, nous pouvons transcender les illusions et renouer avec notre unité originelle.

De plus, on peut constater que le problème de la transidentité / la transexualité est un problème vieux comme la société. Problème que les gens doivent soigner. Problème essentiel même du complexe de castration et d'infériorité.

"Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les dieux." - Inscription du Temple de Delphes

Cet article vise à explorer les profondeurs des mythes et de la psyché humaine, invitant le lecteur à une réflexion sur la place de la connaissance, de la féminité et de la conscience dans notre monde contemporain.

Intransigeance avec La Violence.

Impose Le Respect.

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Thémis, Déesse de la Justice

Regarde vers le Passé pour Juger,

pour ne pas Laisser la Lâcheté

du Déni dAltérité en Impunité.

d'Hier à Demain Pour le Bien du Lien

Contre ces Complices du Vice :

les Agressifs-Passifs & Passifs-Agressifs.


Glaive Élancé, Elle Tranche la Culpabilité

pour la Responsabiliser :

Devenir un.e Adulte Eduqué.e.

Marcher en Solidarité, aJusté.e.


RéEquilibrer Toutes les Injustices Passées,

Toutes les Victimes Lésées, Traumatisées,

Les Oubliées Sacrifiées dans la Perversité des inToxiqués.


J'ai Fermé les Yeux, Je Me Suis Rendue La Vue,

pour Comprendre L'Inconnue depuis les Cieux.

La Voix du Coeur : Celle qui Oeuvre pour le Meilleur :

La Lutte Contre Tous Les Agresseurs.


Regarde L'Histoire de Tous ces Couards dans le Miroir.

Le Karma est Là Quand La Vie Passe en Soi,

La Lumière Divine Eblouie d'Espoir.

Sublime-Action : Sublimation.

d' Agir en Conscientisation.

Incarne Toi : Incarne Moi.


@Agdistys